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Le congé maternité a une durée qui est actuellement fixée par chaque Etat membre de manière totalement indépendante. Ainsi, en France il est de 16 semaines et monte à 26 semaines à partir du troisième enfant. Bruxelles voulait un congé maternité identique pour tous les pays européens de 20 semaines.
Mais ce projet de loi n’a jamais passé le stade de la première lecture du Parlement européen malgré les quatre années de son existence dans les couloirs de l’institution européenne. Le 18 juin 2014 la Commission européenne a donc estimé possible de « retirer des propositions bloquées en phase législative afin de permettre un nouveau départ ou de trouver d’autres moyens d’atteindre l’objectif législatif visé ». Et elle cite expressément le texte sur le congé maternité parmi ces « propositions bloquées ».
Pour les associations de défense des femmes, et notamment le Lobby européen des femmes (LEF) cette décision serait le résultat de l’ascension de s’extrême droite au parlement européen et se révèlerait être un véritable recul.
D’autant plus un recul que le texte de loi proposait également la mise en place d’un congé paternité d’une durée de deux semaines permettant ainsi au père de soutenir la mère lors des premières semaines de la naissance de l’enfant.