Le fait de mettre des commentaires sur les clients est chose courante dans les centres d'appel : ils permettent, en effet, d'avoir une meilleure approche du client et, s'il le faut, éviter de l'appeler ou, au contraire, signaler un fort intérêt de ce dernier pour le produit afin de clore la vente. En soi la pratique n'a donc rien de répréhensible.
Mais la CNIL, ce jeudi 23 juillet 2015, a annoncé la mise en demeure de l'enseigne Boulanger car elle a découvert des milliers de commentaires que la commission a jugés "excessifs". 5828 commentaires seraient concernés. La commission en a publié quelques-uns afin de rendre compte de l'affaire.
Ainsi, dans le fichier client, la CNIL a découvert des commentaires insultants comme "Folle" ou encore "Casse-couilles" ou "Client très con" mais également des commentaires dont le caractère pourrait être raciste : "client de confession juive" ou "fort accent africain". Certains commentaires, qui plus est, donnent des informations personnelles à toute personne ayant accès au dossier comme des problèmes cardiaques ou encore des récentes opérations médicales.
Boulanger a désormais trois mois pour se mettre en conformité avec l'article 6 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 qui déclare que "les données à caractère personnel collectées doivent être adéquate, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées" peut-on lire sur la mise en demeure.
La CNIL ne compte pas donner de suite à l'affaire si Boulanger se met en conformité avec la loi dans le temps imparti. Dans le cas contraire, la CNIL a annoncé qu'elle pourrait prendre des sanctions à l'encontre de la société.
Mais la CNIL, ce jeudi 23 juillet 2015, a annoncé la mise en demeure de l'enseigne Boulanger car elle a découvert des milliers de commentaires que la commission a jugés "excessifs". 5828 commentaires seraient concernés. La commission en a publié quelques-uns afin de rendre compte de l'affaire.
Ainsi, dans le fichier client, la CNIL a découvert des commentaires insultants comme "Folle" ou encore "Casse-couilles" ou "Client très con" mais également des commentaires dont le caractère pourrait être raciste : "client de confession juive" ou "fort accent africain". Certains commentaires, qui plus est, donnent des informations personnelles à toute personne ayant accès au dossier comme des problèmes cardiaques ou encore des récentes opérations médicales.
Boulanger a désormais trois mois pour se mettre en conformité avec l'article 6 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 qui déclare que "les données à caractère personnel collectées doivent être adéquate, pertinentes et non excessives au regard des finalités pour lesquelles elles sont collectées" peut-on lire sur la mise en demeure.
La CNIL ne compte pas donner de suite à l'affaire si Boulanger se met en conformité avec la loi dans le temps imparti. Dans le cas contraire, la CNIL a annoncé qu'elle pourrait prendre des sanctions à l'encontre de la société.