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Ce jeudi 5 novembre 2015 se tenait la journée de prévention des conduites addictives en milieu professionnel. L'institut de sondage BVA, commandité par la Midelca (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives), a donc interrogé les patrons français sur la question. Et le moins que l'on puisse dire c'est que la très grande majorité d'entre eux s'inquiète.
85% des patrons interrogés se dit en effet "préoccupés" par la consommation de drogues de leurs salariés. Et en premier lieu c'est la consommation d'alcool qui les inquiète. Consommer de l'alcool impacte en effet directement le travail de leurs salariés mais également l'image de l'entreprise. Sans compter les accidents plus fréquents, l'absentéisme ou encore le retard.
Le tabac, le cannabis et la cocaïne sont également source de soucis pour les salariés. Selon la présidente de la Midelca, Danièle Jourdain-Menninger, ces addictions entraînent également une consommation de médicaments psychotropes "qui permettent de lutter contre le stress ou de renforcer l'activité cérébrale".
Les addictions entraînent donc de nouvelles addictions permettant de compenser les effets secondaires des premières. Et malheureusement ce seraient les femmes cadres et les femmes des professions intermédiaires qui en souffriraient le plus selon Mme Jourdain-Menninger.
Au niveau des secteurs, la restauration et l'hébergement "sont les deux secteurs les plus touchés" mais l'inquiétude est forte aussi dans la construction et les milieux culturels.
85% des patrons interrogés se dit en effet "préoccupés" par la consommation de drogues de leurs salariés. Et en premier lieu c'est la consommation d'alcool qui les inquiète. Consommer de l'alcool impacte en effet directement le travail de leurs salariés mais également l'image de l'entreprise. Sans compter les accidents plus fréquents, l'absentéisme ou encore le retard.
Le tabac, le cannabis et la cocaïne sont également source de soucis pour les salariés. Selon la présidente de la Midelca, Danièle Jourdain-Menninger, ces addictions entraînent également une consommation de médicaments psychotropes "qui permettent de lutter contre le stress ou de renforcer l'activité cérébrale".
Les addictions entraînent donc de nouvelles addictions permettant de compenser les effets secondaires des premières. Et malheureusement ce seraient les femmes cadres et les femmes des professions intermédiaires qui en souffriraient le plus selon Mme Jourdain-Menninger.
Au niveau des secteurs, la restauration et l'hébergement "sont les deux secteurs les plus touchés" mais l'inquiétude est forte aussi dans la construction et les milieux culturels.