Edouard Philippe s’est publiquement interrogé sur l’idée de mettre en place des contreparties en échange de la solidarité nationale. « Qu'est-ce qu'on demande à ceux qui bénéficient de la solidarité, est-ce qu'on demande quelque chose, et si oui, quoi ? », a-t-il déclaré durant une réunion publique organisée dans le cadre du grand débat national avec des élus locaux et des dirigeants de PME. La « conviction personnelle » du Premier ministre est la suivante : « compte tenu de nos finances publiques, compte tenu de la situation d'un pays qui est en croissance mais qui reste avec un niveau de chômage élevé, il faut qu'on s'interroge sur ces contreparties ».
L’hôte de Matignon en convient : c’est un débat « totalement explosif ». Il demande toutefois de « réfléchir avec nos concitoyens » sur les « contreparties au versement obligatoire ». Le département du Haut-Rhin demande 7 heures de bénévolat par semaine aux allocataires du RSA : cette piste, rappelée par Edouard Philippe, a fait polémique. Pourtant, sur le site du grand débat, 73% des Français se disent en faveur de telles contreparties.
Pour le Premier ministre, il est indispensable d’avoir « des mécanismes de solidarité pour ceux qui sont dans la difficulté » : après tout, la France est un pays où la solidarité, « ça compte ». Il ne s’agit pas de « revenir en arrière », assure-t-il, mais de s’interroger : « est-ce que cette solidarité, elle peut s'accompagner de contreparties, d'activités, d'activités d'intérêt général ? ». Une « belle question politique », a conclu Edouard Philippe.
L’hôte de Matignon en convient : c’est un débat « totalement explosif ». Il demande toutefois de « réfléchir avec nos concitoyens » sur les « contreparties au versement obligatoire ». Le département du Haut-Rhin demande 7 heures de bénévolat par semaine aux allocataires du RSA : cette piste, rappelée par Edouard Philippe, a fait polémique. Pourtant, sur le site du grand débat, 73% des Français se disent en faveur de telles contreparties.
Pour le Premier ministre, il est indispensable d’avoir « des mécanismes de solidarité pour ceux qui sont dans la difficulté » : après tout, la France est un pays où la solidarité, « ça compte ». Il ne s’agit pas de « revenir en arrière », assure-t-il, mais de s’interroger : « est-ce que cette solidarité, elle peut s'accompagner de contreparties, d'activités, d'activités d'intérêt général ? ». Une « belle question politique », a conclu Edouard Philippe.