De nombreuses réserves sur la semaine de quatre jours chez les TPE
Selon le 76e Baromètre des TPE réalisé par l'IFOP pour Fiducial, une majorité de 72 % des dirigeants de TPE se montrent défavorables à la semaine de quatre jours. Cette opposition est principalement motivée par la crainte d'une baisse de la productivité. Les patrons s'inquiètent de devoir compresser cinq jours de travail en quatre, ce qui pourrait entraîner une surcharge de travail pour les employés et une perte d'efficacité globale.
Les dirigeants soulignent également les difficultés de coordination avec les clients. En effet, si ces derniers continuent de fonctionner sur un rythme de cinq jours, des décalages pourraient survenir, perturbant ainsi les relations commerciales et la satisfaction client. Par exemple, dans le secteur de l'hôtellerie, 54 % des patrons estiment que cette nouvelle organisation rendrait la couverture des heures de service plus complexe, ce qui pourrait impacter la qualité du service offert.
Les dirigeants soulignent également les difficultés de coordination avec les clients. En effet, si ces derniers continuent de fonctionner sur un rythme de cinq jours, des décalages pourraient survenir, perturbant ainsi les relations commerciales et la satisfaction client. Par exemple, dans le secteur de l'hôtellerie, 54 % des patrons estiment que cette nouvelle organisation rendrait la couverture des heures de service plus complexe, ce qui pourrait impacter la qualité du service offert.
Différences selon les secteurs et profils des dirigeants
L'adhésion à la semaine de quatre jours varie fortement selon les secteurs d'activité et les profils des dirigeants. Les jeunes patrons de moins de 35 ans, par exemple, se montrent plus ouverts à cette organisation, avec 53 % d'entre eux favorables à sa mise en place. Cette tendance est également observée chez les dirigeants de sensibilité politique de gauche, avec 40 % d'approbation.
Par ailleurs, certains secteurs comme la technologie et les services aux entreprises sont plus enclins à adopter la semaine de quatre jours, voyant en elle une opportunité d'améliorer l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi que de réduire le stress des employés. Ces bénéfices sont particulièrement valorisés par 60 % des dirigeants favorables, qui y voient un moyen d'attirer et de retenir les talents dans un marché du travail compétitif.
Si la semaine de quatre jours ne convainc pas, le télétravail apparaît comme une solution flexible pour de nombreuses TPE. Cependant, son adoption reste limitée, avec seulement 26 % des dirigeants de TPE autorisant le télétravail. Cette pratique est surtout présente dans les secteurs des services aux entreprises, où 58 % des patrons permettent le travail à distance.