Les travailleurs mobilisés malgré la crise
Tout un pan de l’activité économique du pays ne peut et ne doit pas être mis à l’arrêt. C’est le message, globalement, du gouvernement qui, malgré le confinement de toute la population, incite les travailleurs à se rendre au travail si le télétravail n’est pas possible et si leur activité est essentielle. Or, ces derniers s’inquiètent de plus en plus pour leur santé.
Afin de les convaincre de continuer à travailler, surtout pour les personnes qui ne voient pas vraiment l’intérêt de s’exposer au virus, Bruno Le Maire propose une prime de 1.000 euros défiscalisée et désocialiser complètement. Une sorte de « Prime Macron », en somme, mais pour le coronavirus. Seul souci : ce sont les entreprises qui doivent payer.
Afin de les convaincre de continuer à travailler, surtout pour les personnes qui ne voient pas vraiment l’intérêt de s’exposer au virus, Bruno Le Maire propose une prime de 1.000 euros défiscalisée et désocialiser complètement. Une sorte de « Prime Macron », en somme, mais pour le coronavirus. Seul souci : ce sont les entreprises qui doivent payer.
Une prime non obligatoire à la discrétion des entreprises
Invité sur LCI le 20 mars 2020, Bruno Le Maire a tout simplement demandé aux entreprises de payer un peu plus leurs salariés mobilisés. Du moins, que certains salariés et que certaines entreprises.
« J'invite toutes les Fédérations, toutes les grandes entreprises qui ont un accord d'intéressement, notamment dans les secteurs vitaux comme l'agroalimentaire ou la grande distribution, à verser cette prime de 1000 euros ».
Il n’y a donc pas d’obligation légale de verser cette prime qui reste à la discrétion du chef d’entreprise. Pas de quoi en garantir le succès : toutes les entreprises, sans exception, risquent de voir leur chiffre d’affaires s’écrouler en 2020 du fait de la crise économique. Vont-elles encore dépenser de l’argent pour une prime facultative ?
« J'invite toutes les Fédérations, toutes les grandes entreprises qui ont un accord d'intéressement, notamment dans les secteurs vitaux comme l'agroalimentaire ou la grande distribution, à verser cette prime de 1000 euros ».
Il n’y a donc pas d’obligation légale de verser cette prime qui reste à la discrétion du chef d’entreprise. Pas de quoi en garantir le succès : toutes les entreprises, sans exception, risquent de voir leur chiffre d’affaires s’écrouler en 2020 du fait de la crise économique. Vont-elles encore dépenser de l’argent pour une prime facultative ?