Une surveillance accrue depuis la pandémie
Selon une étude de ResumeBuilder, 96% des entreprises surveillent désormais leurs employés en télétravail, contre moins de 10% avant la pandémie. Cette hausse s'explique principalement par les craintes des employeurs quant à la productivité des salariés à distance. En effet, 63% des entreprises interrogées estiment que la surveillance a amélioré la productivité, tandis que 34% sont plus mitigées et seulement 3% ne le pensent pas.
Les méthodes de surveillance varient et peuvent inclure le contrôle de l'utilisation d'Internet et des applications (62,2% des entreprises), le blocage de certaines applications (47,8%), la surveillance par webcam (37,4%), le suivi des heures de travail et des pauses, ainsi que l'analyse des données de communication. La surveillance par webcam est généralement limitée de 2 à 6 heures par jour.
Les méthodes de surveillance varient et peuvent inclure le contrôle de l'utilisation d'Internet et des applications (62,2% des entreprises), le blocage de certaines applications (47,8%), la surveillance par webcam (37,4%), le suivi des heures de travail et des pauses, ainsi que l'analyse des données de communication. La surveillance par webcam est généralement limitée de 2 à 6 heures par jour.
Les conséquences pour les employés et la réglementation française
La mise en place de systèmes de surveillance a entraîné des démissions et des licenciements. Plus de 70% des employeurs ont constaté des départs suite à l'implémentation de ces mesures, avec 35% des entreprises enregistrant entre 6 et 10 démissions et 3% en comptabilisant plus de 50.
En France, la surveillance des employés en télétravail est encadrée par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). Les mesures de surveillance doivent être justifiées, proportionnées, transparentes et portées à la connaissance des employés, et les dispositifs doivent être déclarés à la CNIL. Toutefois, certains systèmes de surveillance ont été interdits par la CNIL, tels que la surveillance vidéo par webcam, le partage continu de l'écran, l'utilisation de keyloggers et l'enregistrement des appels téléphoniques.
Les entreprises doivent être attentives à l'équilibre entre la surveillance et la confiance accordée à leurs employés. La réglementation française encadre ces pratiques, mais les conséquences pour les travailleurs peuvent être importantes. Il faut donc trouver des moyens adaptés pour maintenir la productivité sans nuire à la relation employeur-employé.
En France, la surveillance des employés en télétravail est encadrée par la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL). Les mesures de surveillance doivent être justifiées, proportionnées, transparentes et portées à la connaissance des employés, et les dispositifs doivent être déclarés à la CNIL. Toutefois, certains systèmes de surveillance ont été interdits par la CNIL, tels que la surveillance vidéo par webcam, le partage continu de l'écran, l'utilisation de keyloggers et l'enregistrement des appels téléphoniques.
Les entreprises doivent être attentives à l'équilibre entre la surveillance et la confiance accordée à leurs employés. La réglementation française encadre ces pratiques, mais les conséquences pour les travailleurs peuvent être importantes. Il faut donc trouver des moyens adaptés pour maintenir la productivité sans nuire à la relation employeur-employé.