La semaine de 4 jours : deux salariés sur trois favorables
Selon cette étude menée en 2023, 67% des actifs français seraient enclins à adopter une semaine de quatre jours, même en conservant le même volume horaire hebdomadaire, en échange de journées plus longues. Ce qui, selon la terminologie exacte, reviendrait à faire une semaine « en » quatre jours, puisque la semaine « de » quatre jours implique une baisse du temps de travail hebdomadaire. Ce chiffre monte d’ailleurs à 82% si la réduction du temps de travail n'impactait pas la rémunération, une proposition qui intéresse tout particulièrement les jeunes de 18 à 30 ans, 88% d'entre eux se montrant favorables à cette option.
Les bénéfices perçus d'une telle organisation du travail sont multiples : amélioration de la qualité de vie pour 77% des répondants, bien-être mental pour 71%, et une perception de pouvoir réaliser davantage d'activités personnelles pour 68% d'entre eux. Plus surprenant encore, 55% des salariés pensent qu'ils ne seraient pas plus fatigués malgré des journées de travail allongées, et 67% imaginent une motivation au travail renforcée.
Les bénéfices perçus d'une telle organisation du travail sont multiples : amélioration de la qualité de vie pour 77% des répondants, bien-être mental pour 71%, et une perception de pouvoir réaliser davantage d'activités personnelles pour 68% d'entre eux. Plus surprenant encore, 55% des salariés pensent qu'ils ne seraient pas plus fatigués malgré des journées de travail allongées, et 67% imaginent une motivation au travail renforcée.
Des inquiétudes sur un changement de l’organisation du travail
Cependant, l'étude soulève également des préoccupations, notamment en ce qui concerne la stagnation potentielle des salaires (52% des répondants) et les défis organisationnels (51%). En outre, les salariés envisagent d'utiliser leur jour "gagné" principalement pour se reposer (47%), profiter de loisirs (46%), ou s'acquitter de tâches quotidiennes (44%).
« Les personnes aux catégories socio-professionnelles les plus élevées (CSP+) sont plus enclines à privilégier les loisirs / le plaisir (49% contre 43% dans les catégories populaires), l’investissement personnel dans de nouveaux projets (17% contre 11%) et la participation à la vie associative (10% contre 7%), tandis que les “CSP-” préfèrent le repos (50% contre 43% des catégories dites supérieures) et souhaitent davantage réaliser leurs tâches quotidiennes tranquillement (49% contre 39%) », détaille l’étude.
« Les personnes aux catégories socio-professionnelles les plus élevées (CSP+) sont plus enclines à privilégier les loisirs / le plaisir (49% contre 43% dans les catégories populaires), l’investissement personnel dans de nouveaux projets (17% contre 11%) et la participation à la vie associative (10% contre 7%), tandis que les “CSP-” préfèrent le repos (50% contre 43% des catégories dites supérieures) et souhaitent davantage réaliser leurs tâches quotidiennes tranquillement (49% contre 39%) », détaille l’étude.