Le SMIC a augmenté, les bas salaires se sentent frustrés
Les deux augmentations du SMIC de l’année 2022 ont bénéficié quasi-exclusivement à ces salariés dont la rémunération s’est rapprochée, lorsqu’elle n’a pas dépassé, celles de certains de leurs collègues un peu mieux payés. Résultat : ces derniers espèrent en des augmentations, surtout que le SMIC sera revalorisé une nouvelle fois en janvier 2023, lors de la revalorisation annuelle automatique obligatoire.
À cela s’ajoute la hausse des prix à la consommation, très élevée depuis le début de la guerre en Ukraine, qui rogne le pouvoir d’achat. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) s’annonce compliquées dans les entreprises qui y sont soumises, soit celles de plus de 50 salariés. Mais d’une manière générale, tous les salariés espèrent en une revalorisation importante soit avant la fin de l’année 2022, soit en 2023.
À cela s’ajoute la hausse des prix à la consommation, très élevée depuis le début de la guerre en Ukraine, qui rogne le pouvoir d’achat. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) s’annonce compliquées dans les entreprises qui y sont soumises, soit celles de plus de 50 salariés. Mais d’une manière générale, tous les salariés espèrent en une revalorisation importante soit avant la fin de l’année 2022, soit en 2023.
Un budget en hausse pour les augmentations
Interrogé par Le Figaro, Philippe Vivien, vice-président du cabinet Alixio qui a mené une étude sur la question des rémunérations, estime qu’en « 2022, la probabilité d’être augmenté pour un salarié est réelle. Celle de percevoir une hausse de rémunération de 5% est forte ». D’ailleurs, les entreprises auraient pris les devants et augmenté de 2,5% à 4% le budget qui sera consacré aux augmentations.
Les salariés peuvent par ailleurs jouer la carte de la démission pour faire pression. Selon les postes, les recrutements sont compliqués voire impossibles, et un talent qui part risque de ne pas être remplacé rapidement, avec pour conséquence une perte pour l’entreprise.
Les salariés peuvent par ailleurs jouer la carte de la démission pour faire pression. Selon les postes, les recrutements sont compliqués voire impossibles, et un talent qui part risque de ne pas être remplacé rapidement, avec pour conséquence une perte pour l’entreprise.