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Une mère de famille toucherait un salaire en moyenne 12% moins élevé que celui d’une femme sans enfants dans le secteur privé ; un écart qui descend à 6% dans le secteur public. Mais les auteurs de cette étude mettent l’accent sur le fait que l’écart est essentiellement dû à des facteurs liés au statut de « mère de famille ».
La première chose à prendre en compte est qu’une mère de famille va interrompre temporairement sa carrière pour s’occuper de ses enfants, le salaire en pâti sur le long terme. Mais, surtout, c’est une question de nombre d’heures travaillées qui va induire une différence de salaire.
La question des heures de travail est également la raison pour laquelle cette différence de salaire est inférieure dans le public que dans le privé. Dans le public, en effet, l’aménagement horaire ne peut être refusé à une mère de famille ce qui lui permet de travailler, en définitive, plus longtemps tout en s’occupant de ses enfants. Le passage à un temps partiel, par exemple, est obligatoire si demandé dans le public, mais ce n’est pas le cas dans le privé.
Cet aménagement horaire réduit, de fait, les arrêts de travail : lors de la naissance de leur premier enfant, 22% des femmes arrêtent de travailler dans le privé contre seulement 14% dans le public. Un taux qui atteint 45% dans le privé à la naissance du troisième enfant, contre 33% dans le public.
De même, le temps partiel est largement plus diffusé dans le public que dans le privé chez les mères de famille.
La première chose à prendre en compte est qu’une mère de famille va interrompre temporairement sa carrière pour s’occuper de ses enfants, le salaire en pâti sur le long terme. Mais, surtout, c’est une question de nombre d’heures travaillées qui va induire une différence de salaire.
La question des heures de travail est également la raison pour laquelle cette différence de salaire est inférieure dans le public que dans le privé. Dans le public, en effet, l’aménagement horaire ne peut être refusé à une mère de famille ce qui lui permet de travailler, en définitive, plus longtemps tout en s’occupant de ses enfants. Le passage à un temps partiel, par exemple, est obligatoire si demandé dans le public, mais ce n’est pas le cas dans le privé.
Cet aménagement horaire réduit, de fait, les arrêts de travail : lors de la naissance de leur premier enfant, 22% des femmes arrêtent de travailler dans le privé contre seulement 14% dans le public. Un taux qui atteint 45% dans le privé à la naissance du troisième enfant, contre 33% dans le public.
De même, le temps partiel est largement plus diffusé dans le public que dans le privé chez les mères de famille.