La France, quatrième pays d'accueil pour les étudiants
Selon une étude de Campus France, la France a accueilli 285 000 étudiants étrangers sur la période 2010-2011, et ces étudiants représentent 41 % des doctorants. Cependant, Campus France a constaté que les étudiants étrangers étaient moins attirés par la France depuis la publication de la « circulaire Guéant ». Une circulaire controversée qui a empêché bon nombre d'étudiants diplômés d'accéder au monde du travail en France. En effet, beaucoup d’entre eux, et même les plus qualifiés, n'ont pu obtenir le changement de leur statut étudiant en statut de salarié. La France est ainsi passée de la troisième destination accueillant le plus d'étudiants étrangers, à la quatrième. Ainsi, pour que la France continue d'être une destination privilégiée, le nouveau ministre de l'Intérieur Manuel Valls annonçait récemment que la « circulaire Guéant » serait abrogée. Aussitôt dit, aussi fait, le 5 juin dernier, une nouvelle circulaire était publiée.
Faciliter le recrutement des étudiants étrangers
Au terme de leurs études, les étudiants étrangers avaient bien du mal à intégrer le monde du travail en France. Et pour cause, leur statut d'étudiant était difficilement convertible en statut de salarié. Une difficulté que la « circulaire Guéant » avait renforcée. Ainsi, pour attirer les étudiants étrangers et les conserver durablement sur le marché du travail français, la nouvelle circulaire qui encadre le recrutement des étudiants étrangers a été assouplie. Il a été demandé aux préfets de faire preuve de discernement et d'étudier les dossiers des étudiants voulant rester travailler, dans un délai de deux mois maximum. Ainsi, la France devrait retrouver de son attrait auprès des étudiants étrangers, ces derniers pouvant désormais accéder plus facilement au statut de salarié à la fin de leurs études. Une avancée notable pour les étudiants chinois et marocain, qui représentent la majorité des étudiants étrangers en France.
Les étudiants chinois, toujours plus nombreux
La « circulaire Guéant » a certes fait reculer le nombre d'étudiants venant faire leurs études en France, mais les étudiants chinois sont quant à eux toujours plus nombreux. La France est le septième pays d'accueil des étudiants asiatiques. Ainsi, ces derniers pourraient bientôt représenter la plus grosse part des étudiants étrangers en France. Jusqu'alors, les Marocains étaient les plus nombreux, représentant 11 % des étudiants. Et parmi ces étudiants venus d'ailleurs, bon nombre sont « très diplômés » constate le secrétariat général de l'immigration. Avec 41 % des étudiants étrangers titulaires d’un doctorat, la France a bien fait de modifier la circulaire qui encadre les possibilités de travailler pour les étudiants. Jusqu'alors, seul un tiers de ces immigrés « très diplômés » restait sur le territoire pour travailler, et l'on peut penser que cette part va largement augmenter.
Selon une étude de Campus France, la France a accueilli 285 000 étudiants étrangers sur la période 2010-2011, et ces étudiants représentent 41 % des doctorants. Cependant, Campus France a constaté que les étudiants étrangers étaient moins attirés par la France depuis la publication de la « circulaire Guéant ». Une circulaire controversée qui a empêché bon nombre d'étudiants diplômés d'accéder au monde du travail en France. En effet, beaucoup d’entre eux, et même les plus qualifiés, n'ont pu obtenir le changement de leur statut étudiant en statut de salarié. La France est ainsi passée de la troisième destination accueillant le plus d'étudiants étrangers, à la quatrième. Ainsi, pour que la France continue d'être une destination privilégiée, le nouveau ministre de l'Intérieur Manuel Valls annonçait récemment que la « circulaire Guéant » serait abrogée. Aussitôt dit, aussi fait, le 5 juin dernier, une nouvelle circulaire était publiée.
Faciliter le recrutement des étudiants étrangers
Au terme de leurs études, les étudiants étrangers avaient bien du mal à intégrer le monde du travail en France. Et pour cause, leur statut d'étudiant était difficilement convertible en statut de salarié. Une difficulté que la « circulaire Guéant » avait renforcée. Ainsi, pour attirer les étudiants étrangers et les conserver durablement sur le marché du travail français, la nouvelle circulaire qui encadre le recrutement des étudiants étrangers a été assouplie. Il a été demandé aux préfets de faire preuve de discernement et d'étudier les dossiers des étudiants voulant rester travailler, dans un délai de deux mois maximum. Ainsi, la France devrait retrouver de son attrait auprès des étudiants étrangers, ces derniers pouvant désormais accéder plus facilement au statut de salarié à la fin de leurs études. Une avancée notable pour les étudiants chinois et marocain, qui représentent la majorité des étudiants étrangers en France.
Les étudiants chinois, toujours plus nombreux
La « circulaire Guéant » a certes fait reculer le nombre d'étudiants venant faire leurs études en France, mais les étudiants chinois sont quant à eux toujours plus nombreux. La France est le septième pays d'accueil des étudiants asiatiques. Ainsi, ces derniers pourraient bientôt représenter la plus grosse part des étudiants étrangers en France. Jusqu'alors, les Marocains étaient les plus nombreux, représentant 11 % des étudiants. Et parmi ces étudiants venus d'ailleurs, bon nombre sont « très diplômés » constate le secrétariat général de l'immigration. Avec 41 % des étudiants étrangers titulaires d’un doctorat, la France a bien fait de modifier la circulaire qui encadre les possibilités de travailler pour les étudiants. Jusqu'alors, seul un tiers de ces immigrés « très diplômés » restait sur le territoire pour travailler, et l'on peut penser que cette part va largement augmenter.