La short-list pour remplacer Stéphane Richard
Le départ de Stéphane Richard de la tête d'Orange a été annoncé en 2021. Anciennement directeur de cabinet de Christine Lagarde lorsqu’elle était ministre de l’Économie, il a été condamné dans l’affaire de l’arbitrage entre l’homme d’affaires Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, dans le cadre de la vente d’Adidas. L’arbitrage privé, décidé en 2008, avait accordé à Bernard Tapie la somme de 404 millions d’euros mais a été remis en question depuis. Or, Christine Lagarde y avait tenu un rôle important.
À la suite de la condamnation, Stéphane Richard a donc été forcé de démissionner de la tête d’Orange et doit quitter ses fonctions le 31 janvier 2022. Selon les informations de Libération et du Figaro, trois noms seraient dans la short-list pour le remplacer : Ramon Fernandez, actuellement directeur général délégué d’Orange, Christel Heydemann, président de Schneider Electric France, et Frank Boulben, Chief revenues officer chez Verizon.
À la suite de la condamnation, Stéphane Richard a donc été forcé de démissionner de la tête d’Orange et doit quitter ses fonctions le 31 janvier 2022. Selon les informations de Libération et du Figaro, trois noms seraient dans la short-list pour le remplacer : Ramon Fernandez, actuellement directeur général délégué d’Orange, Christel Heydemann, président de Schneider Electric France, et Frank Boulben, Chief revenues officer chez Verizon.
Plus de temps pour rechercher le remplaçant ?
Selon BFMTV, toutefois, cette short-list ne convainc pas : les administrateurs, mais aussi des salariés, demanderaient plus de temps et une liste plus complète pour prendre la décision. Et ce alors que la date prévue pour le Conseil d’administration censé nommer le nouveau PDG de l’opérateur est prévu pour le 24 janvier 2022. Le délai paraît court.
Résultat : si l’État décide d’accorder plus de temps pour la recherche du candidat idéal, alors que les deux favoris sont Chrystel Heydemann et Ramon Fernandez, Stéphane Richard pourrait rester un peu plus longtemps que prévu à la tête de l’entreprise. Le suspens reste entier.
Résultat : si l’État décide d’accorder plus de temps pour la recherche du candidat idéal, alors que les deux favoris sont Chrystel Heydemann et Ramon Fernandez, Stéphane Richard pourrait rester un peu plus longtemps que prévu à la tête de l’entreprise. Le suspens reste entier.