Le scoutisme : une école de la vie d'utilité publique selon l'IFOP

Selon l'enquête, 87% des anciens scouts sont impliqués dans des associations, contre seulement 33% du grand public. Leur investissement est non seulement plus important en temps - plusieurs heures par semaine ou mois pour 70% d'entre eux - mais aussi sur le plan financier.


Les dons des anciens scouts en effet s'élèvent à 901 euros par an en moyenne selon l'IFOP, ce qui est un montant trois fois plus élevé que ceux effectués par le reste de la population française. Cet engagement se traduit également par une forte participation civique, avec 97% des anciens scouts ayant voté aux élections présidentielles de 2022, contre 85% des Français en général.

Débrouillardise, adaptabilité, travail en équipe,  sens de la responsabilité, tous les compétences acquises au sein du scoutisme sont particulièrement recherchées par les entreprises. L'étude de l'IFOP montre que 99 % des anciens scouts ont développé un sens des responsabilités, et 98 % soulignent l'autonomie acquise grâce à cette expérience. Les recruteurs valorisent aussi leur résilience, avec 97 % des anciens scouts affirmant avoir appris à positiver face aux défis.  
Enfin, 12 % des anciens scouts poursuivent des carrières dans l’économie sociale et solidaire, un domaine où l’engagement citoyen est central. En définitive, et c'est la conclusion de l'enquête de l'IFOP pour RASSO, le scoutisme apparaît comme étant un veritable incubateur à l’engagement civique, mais également comme un levier de réussite pour la vie professionnelle, en particulier pour les postes à responsabilité, ce qui en fait, un mouvement d'utilité publique.