Moins de 1% des pères prennent un congé parental
Lorsque la réforme avait été adoptée, les chiffres étaient clairs : alors que plus d’une mère sur dix prenait un congé parental, seulement 0,5% des pères faisaient pareil. La réforme se voulait donc une manière de rendre la société plus égale concernant la charge de l’éducation et de la garde des enfants en bas âge, et avait même pour objectif de porter à 25% la part des pères qui auraient pris ce congé.
Six ans après, selon l’étude de l’Office français des conjonctures économiques, l’échec est cuisant. La part des pères optant pour le congé parental n’a quasiment pas changé, passant de 0,5% à 0,8%. En prenant en compte l’évolution des mentalités sur la charge mentale des femmes dans le foyer, on pourrait presque dire que la réforme n’a eu aucun effet, les 0,3% de plus pouvant être considérés comme une évolution normale de la société.
Six ans après, selon l’étude de l’Office français des conjonctures économiques, l’échec est cuisant. La part des pères optant pour le congé parental n’a quasiment pas changé, passant de 0,5% à 0,8%. En prenant en compte l’évolution des mentalités sur la charge mentale des femmes dans le foyer, on pourrait presque dire que la réforme n’a eu aucun effet, les 0,3% de plus pouvant être considérés comme une évolution normale de la société.
Un revenu peu attractif, mais aussi une question de genre
Pour les auteurs, l’un des principaux freins au congé parental des pères est que la société voit toujours l’éducation des enfants en bas âge comme une tâche dont doit se charger la mère. Un frein de genre, donc, mais aussi un manque de connaissances de leurs droits de la part des pères sont donc en cause.
Et, naturellement, il y a le frein économique : le congé parental n’offre qu’une indemnité de 399 euros par mois lorsqu’il est pris à temps plein, et ce quel que soit le revenu du salarié. Une baisse plus que notable du budget du ménage, alors que les frais explosent.
Et, naturellement, il y a le frein économique : le congé parental n’offre qu’une indemnité de 399 euros par mois lorsqu’il est pris à temps plein, et ce quel que soit le revenu du salarié. Une baisse plus que notable du budget du ménage, alors que les frais explosent.