En juin 2021, début de la fin du chômage partiel à 100%
Lors d’une réunion avec les partenaires sociaux qui s’est tenue le 22 avril 2021, la ministre du Travail Élisabeth Borne a discuté du début de la fin des règles exceptionnelles d’indemnisation et prise en charge du chômage partiel. À la fin de la réunion, elle a précisé que ces mêmes règles « ont vocation à pouvoir évoluer à partir de juin ».
S’il est possible que des secteurs encore touchés par des mesures sanitaires, comme les restaurants qui devraient rouvrir avec des jauges voire exclusivement en terrasse, seront encore accompagnés par le gouvernement, qui n’a eu de cesse de le répéter, les secteurs autorisés à ouvrir ne devraient plus bénéficier du dispositif exceptionnel. Dès juin 2021, donc, la part à la charge de l’entreprise pour le chômage partiel va augmenter, tandis que les salariés concernés toucheront moins d’indemnités.
S’il est possible que des secteurs encore touchés par des mesures sanitaires, comme les restaurants qui devraient rouvrir avec des jauges voire exclusivement en terrasse, seront encore accompagnés par le gouvernement, qui n’a eu de cesse de le répéter, les secteurs autorisés à ouvrir ne devraient plus bénéficier du dispositif exceptionnel. Dès juin 2021, donc, la part à la charge de l’entreprise pour le chômage partiel va augmenter, tandis que les salariés concernés toucheront moins d’indemnités.
Un retour aux règles d’avant-crise dès juillet 2021 ?
Le calendrier détaillé n’a pas encore été dévoilé, mais selon les syndicats l’hypothèse la plus probable serait un retour progressif mais rapide aux règles du chômage partiel en vigueur en temps normal. En l’occurrence, les entreprises pourraient voir le reste à charge passer de 15% à 25% dès juin 2021, puis retrouver le niveau de 40% dès juillet 2021, soit le niveau normal.
Quant aux salariés, ils verront baisser leurs indemnités en conséquence : dès juillet 2021, et toujours avec un minimum d’un SMIC, le salaire net chutera à 72%, contre 84% du fait des mesures de soutien.
Quant aux salariés, ils verront baisser leurs indemnités en conséquence : dès juillet 2021, et toujours avec un minimum d’un SMIC, le salaire net chutera à 72%, contre 84% du fait des mesures de soutien.