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Le journal Les Echos révèle en effet qu'à la suite de la fusion entre les deux cimentiers Lafarge et Holcim, dans une des plus grosses fusions du secteur, le président actuel du groupe Lafarge va toucher quelques 5,9 millions d'euros d'indemnités de départ, une rémunération exceptionnelle de 2,5 millions d'euros, des primes, des actions et une retraite de 620 000 euros par an.
Si les montants sont très élevés, pour la seule indemnité de départ on parle de l'équivalent de 472 années de SMIC, elles ne sont pas choquantes en elles-mêmes. Ce qui est choquant est que tout cela Bruno Lafont les touche... sans quitter l'entreprise. En réalité il ne quitte que son poste de PDG de Lafarge.
Dans les conditions de la fusion entre Lafarge et Holcim il est en effet question que ce soit le président de Holcim qui chapeaute le nouveau géant du ciment. Bruno Lafont n'est pas pour autant évincé puisqu'il devient "co-président non exécutif" du nouveau groupe. En d'autres mots il devient le numéro 2 du groupe. Et c'est pour cela qu'il toucherait la somme de plus de 8 millions d'euros.
La décision a même été validée par le Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise du Medef qui a, selon les Echos, été consulté en amont de la décision. Pas sûr que le gouvernement laisse toutefois passer ça sans critiquer un minimum la chose.
Si les montants sont très élevés, pour la seule indemnité de départ on parle de l'équivalent de 472 années de SMIC, elles ne sont pas choquantes en elles-mêmes. Ce qui est choquant est que tout cela Bruno Lafont les touche... sans quitter l'entreprise. En réalité il ne quitte que son poste de PDG de Lafarge.
Dans les conditions de la fusion entre Lafarge et Holcim il est en effet question que ce soit le président de Holcim qui chapeaute le nouveau géant du ciment. Bruno Lafont n'est pas pour autant évincé puisqu'il devient "co-président non exécutif" du nouveau groupe. En d'autres mots il devient le numéro 2 du groupe. Et c'est pour cela qu'il toucherait la somme de plus de 8 millions d'euros.
La décision a même été validée par le Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise du Medef qui a, selon les Echos, été consulté en amont de la décision. Pas sûr que le gouvernement laisse toutefois passer ça sans critiquer un minimum la chose.