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Le dernier à mettre son grain de sel dans le débat houleux qui accompagne la nomination de François Villeroy de Galhau à la tête de la Banque de France n'est autre que Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque Centrale Européenne. Il était même pressenti pour prendre la tête de la Banque de France avant que le gouvernement ne choisisse l'actuel candidat, surprenant tout le monde.
Si M. Coeuré ne critique pas la nomination en soi, il critique la manière qui a été utilisée. Selon lui, c'est simple : "il y a sans doute des améliorations à apporter en France à la manière dont on nomme les responsables des grandes institutions, en termes de transparence, en termes de processus de sélection" a-t-il déclaré ce vendredi 18 septembre 2015 à Paris.
De quoi jeter un pavé dans la marre puisque la nomination de M. Villeroy de Galhau a déjà fortement été critiquée. Une tribune signée par 150 économistes français, dont le prix Nobel Thomas Piketty, demande que la nomination soit refusée par les parlementaires. M. Villeroy de Galhau doit en effet encore être auditionné par les commissions parlementaires qui peuvent refuser sa nomination à la majorité des trois cinquièmes.
Outre le conflit d'intérêts potentiel que présente la nomination d'un ancien PDG d'une banque française au poste de gouverneur de la Banque de France, ce qui pose problème c'est aussi que François Villeroy de Galhau était PDG de BNP Paribas au moment où la banque s'est retrouvée à payer une amende de 8,9 milliards de dollars par les Etats-Unis pour avoir contourné les embargos sur l'Iran.
Si M. Coeuré ne critique pas la nomination en soi, il critique la manière qui a été utilisée. Selon lui, c'est simple : "il y a sans doute des améliorations à apporter en France à la manière dont on nomme les responsables des grandes institutions, en termes de transparence, en termes de processus de sélection" a-t-il déclaré ce vendredi 18 septembre 2015 à Paris.
De quoi jeter un pavé dans la marre puisque la nomination de M. Villeroy de Galhau a déjà fortement été critiquée. Une tribune signée par 150 économistes français, dont le prix Nobel Thomas Piketty, demande que la nomination soit refusée par les parlementaires. M. Villeroy de Galhau doit en effet encore être auditionné par les commissions parlementaires qui peuvent refuser sa nomination à la majorité des trois cinquièmes.
Outre le conflit d'intérêts potentiel que présente la nomination d'un ancien PDG d'une banque française au poste de gouverneur de la Banque de France, ce qui pose problème c'est aussi que François Villeroy de Galhau était PDG de BNP Paribas au moment où la banque s'est retrouvée à payer une amende de 8,9 milliards de dollars par les Etats-Unis pour avoir contourné les embargos sur l'Iran.