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Elon Musk demande au Pentagone de payer pour Starlink en Ukraine



Vendredi 14 Octobre 2022 - 08:25

Depuis le début de la guerre en Ukraine, et alors que la Russie a attaqué les principaux moyens de communication du pays, le service Internet par satellite d’Elon Musk a pris le relais. Lancé en avril 2022, un peu plus d’un mois après le début du conflit, il est désormais central pour l’armée ukrainienne et la population. Mais, selon CNN, Starlink ne veut plus le payer.


Starlink aurait coûté 100 millions de dollars

Elon Musk, dans un tweet en réponse à un article du Financial Times publié le 7 octobre 2022, a dévoilé le coût du déploiement de Starlink en Ukraine : près de 80 millions de dollars depuis le début de l’opération, et près de 100 millions de dollars prévus à fin 2022. SpaceX a en effet donné à l’Ukraine environ 20.000 terminaux satellitaires, selon les informations de CNN. Et Elon Musk a précisé sur Twitter qu’une petite partie seulement a été payée.

Ce coût, selon les informations de CNN qui a pu consulter des documents envoyés par SpaceX au Pentagone, Elon Musk et son entreprise ne voudraient plus le supporter. Et ce bien que le fondateur de l’entreprise soit l’homme le plus riche du monde, avec une fortune estimée par Bloomberg à plus de 200 milliards de dollars au 14 octobre 2022.

10 millions de dollars par mois réclamés au Pentagone

Selon CNN, le directeur des ventes aux organismes gouvernementaux de SpaceX aurait déclaré que l’entreprise n’est plus « dans la position de donner plus de terminaux à l’Ukraine, ou de financer les terminaux existants pendant une durée indéterminée ». La lettre, envoyée en septembre 2022, vise à faire payer au gouvernement américain le coût de l’Internet en Ukraine.

La facture serait salée : SpaceX estime que le coût de Starlink atteindrait encore 120 millions de dollars jusqu’à la fin de l’année 2022, et 400 millions de dollars dans les 12 mois suivants. Et ces révélations tombent au plus mauvais moment : Elon Musk a été vivement critiqué pour avoir tenté de trouver une solution « diplomatique » au conflit. Proposée sur Twitter, elle n’a convaincu que les soutiens de Vladimir Poutine en ce qu’elle proposait de nouveaux référendums pour les régions annexées en 2022 et le maintien de la Crimée au mains de la Russie.


Paolo Garoscio


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