Le gouvernement ne peut en effet pas reprocher à Henri Proglio sa gestion de l’énergéticien public dont la santé va plus que bien. Mais les différends politiques qui opposent M. Proglio à François Hollande et au gouvernement de gauche sont de taille.
Henri Proglio, placé à la tête d’EDF par Nicolas Sarkozy, est très proche de l’ancien président et avait fait comprendre qu’il le soutiendrait en cas de candidature à l’élection présidentielle de 2017. Or c’est exactement ce que brigue Nicolas Sarkozy avec son retour en politique : un nouveau mandat en tant que chef de l’Etat.
Le gouvernement de François Hollande ne pouvait donc pas se permettre de laisser à la tête d’une entreprise publique aussi importante un tel soutien de la droite. Bien que ce ne soit pas la raison officielle, le gouvernement justifie le non renouvellement du mandat d’Henri Proglio par la fin d’une ère et la volonté de transition énergétique, on peut supposer que le différend politique ait grandement pesé sur la décision.
Ce sera donc Jean-Bernard Lévy qui prendra la tête d’EDF le 22 novembre 2014, date de la fin du mandat d’Henri Proglio. Avec lui, entrent au Conseil d’administration d’EDF Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef qui avait annoncé sa volonté de devenir PDG du groupe si le mandat d’Henri Proglio n’était pas renouvelé, et Philippe Varin, ancien président du directoire de PSA Peugeot-Citroën.
Henri Proglio, placé à la tête d’EDF par Nicolas Sarkozy, est très proche de l’ancien président et avait fait comprendre qu’il le soutiendrait en cas de candidature à l’élection présidentielle de 2017. Or c’est exactement ce que brigue Nicolas Sarkozy avec son retour en politique : un nouveau mandat en tant que chef de l’Etat.
Le gouvernement de François Hollande ne pouvait donc pas se permettre de laisser à la tête d’une entreprise publique aussi importante un tel soutien de la droite. Bien que ce ne soit pas la raison officielle, le gouvernement justifie le non renouvellement du mandat d’Henri Proglio par la fin d’une ère et la volonté de transition énergétique, on peut supposer que le différend politique ait grandement pesé sur la décision.
Ce sera donc Jean-Bernard Lévy qui prendra la tête d’EDF le 22 novembre 2014, date de la fin du mandat d’Henri Proglio. Avec lui, entrent au Conseil d’administration d’EDF Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef qui avait annoncé sa volonté de devenir PDG du groupe si le mandat d’Henri Proglio n’était pas renouvelé, et Philippe Varin, ancien président du directoire de PSA Peugeot-Citroën.