Dresser le profil du leader performant est une tache délicate et ambiguë. Le manager étant pour sa part conçu comme un pivot articulant entre eux les efforts de ses différents collaborateurs, il est naturel que ça capacité d’interaction avec les autres soit retenue comme un critère déterminant de sa compétence. Aussi, l’aisance dans les relations sociales et l’appétence pour celles-ci ne sont traditionnellement pas considérées comme faisant partie des acquis. Et pourtant, la perception de la nature de ces qualités tend à changer sous l’effet de développement et de la prise en compte du concept d’intelligence sociale.
Dans le cadre d’une entreprise, l’intelligence sociale peut recouvrir plusieurs dimensions qui convergent en direction d’une meilleure compréhension entre les individus. À cet égard, la plus évidente est assurément d’ordre conceptuel : les savoirs et la formation d’un professionnel constituent en effet un bagage intellectuel qui lui permet de comprendre ses interlocuteurs dans le cadre du travail. Sur le plan émotionnel, l’intelligence sociale inclut également l’aptitude à décrypter ses émotions ainsi que celle des autres. La capacité à prendre en compte l’environnement dans lequel se situe une interaction est également constitutive de l’intelligence sociale ; savoir où et quand il est possible de dire ou faire certaines choses est ici central. Enfin, les savoir-faire purement relationnels, comme les attitudes ou les niveaux de langages adoptés participent également de l’intelligence sociale d’un individu.
Les interactions sociales interprétées à travers le prisme de l’intelligence sociale découlent en plusieurs principes. Le mimétisme en est un des plus importants. Il se trouve en effet à la source des échanges entre les hommes : à travers lui, l’empathie matérialise le lien émotionnel qui connecte entre eux les individus et dont l’intensité peut varier selon les rapports de force des individus considérés. Cette représentation des relations sociale a des conséquences immédiates en management : la colère ou l’impuissance d’un manager investi de l’autorité est susceptible, en vertu de cette conception des échanges humains, d’être plus paralysante pour son groupe de travail que les états d’âme de n’importe quels autres collaborateurs.
Pour les managers, cultiver l’intelligence sociale est donc stratégique. Cela peut leur permettre de mieux gérer la dynamique de leur groupe et changer du tout au tout ses résultats. Le manageur socialement intelligent fait ainsi preuve de certaines qualités. L’empathie en est une, mais on peut aussi par exemple citer la conscience de groupe, soit la capacité à comprendre les normes, les valeurs et les réseaux qui structurent son fonctionnement. L’influence est également centrale pour asseoir l’autorité du manager en obtenant l’adhésion des membres du groupe. La capacité à travailler en équipe et à donner son utilité à chacun est une autre de ces qualités, de même que l’aptitude à susciter l’engagement des collaborateurs en stimulant leur intérêt de façon positif autour d’un projet.
Concept tiré des sciences cognitives, l’intelligence sociale appliquée aux relations de travail met en lumière un certain nombre de traits caractéristiques du manager efficace. Son apport le plus grand au management réside sans doute dans le fait qu’elle tend à examiner un aspect du travail de gestion perçue par beaucoup comme étant naturellement exercé. L’intelligence sociale démontre ainsi en quoi les éléments constitutifs d’une interaction sociale réussie et humaine sont aussi perfectibles. Elle ouvre ainsi des pistes d’amélioration à tous les managers qui souhaitent tirer meilleur parti de leurs relations sociales pour eux et pour leurs équipes.
Dans le cadre d’une entreprise, l’intelligence sociale peut recouvrir plusieurs dimensions qui convergent en direction d’une meilleure compréhension entre les individus. À cet égard, la plus évidente est assurément d’ordre conceptuel : les savoirs et la formation d’un professionnel constituent en effet un bagage intellectuel qui lui permet de comprendre ses interlocuteurs dans le cadre du travail. Sur le plan émotionnel, l’intelligence sociale inclut également l’aptitude à décrypter ses émotions ainsi que celle des autres. La capacité à prendre en compte l’environnement dans lequel se situe une interaction est également constitutive de l’intelligence sociale ; savoir où et quand il est possible de dire ou faire certaines choses est ici central. Enfin, les savoir-faire purement relationnels, comme les attitudes ou les niveaux de langages adoptés participent également de l’intelligence sociale d’un individu.
Les interactions sociales interprétées à travers le prisme de l’intelligence sociale découlent en plusieurs principes. Le mimétisme en est un des plus importants. Il se trouve en effet à la source des échanges entre les hommes : à travers lui, l’empathie matérialise le lien émotionnel qui connecte entre eux les individus et dont l’intensité peut varier selon les rapports de force des individus considérés. Cette représentation des relations sociale a des conséquences immédiates en management : la colère ou l’impuissance d’un manager investi de l’autorité est susceptible, en vertu de cette conception des échanges humains, d’être plus paralysante pour son groupe de travail que les états d’âme de n’importe quels autres collaborateurs.
Pour les managers, cultiver l’intelligence sociale est donc stratégique. Cela peut leur permettre de mieux gérer la dynamique de leur groupe et changer du tout au tout ses résultats. Le manageur socialement intelligent fait ainsi preuve de certaines qualités. L’empathie en est une, mais on peut aussi par exemple citer la conscience de groupe, soit la capacité à comprendre les normes, les valeurs et les réseaux qui structurent son fonctionnement. L’influence est également centrale pour asseoir l’autorité du manager en obtenant l’adhésion des membres du groupe. La capacité à travailler en équipe et à donner son utilité à chacun est une autre de ces qualités, de même que l’aptitude à susciter l’engagement des collaborateurs en stimulant leur intérêt de façon positif autour d’un projet.
Concept tiré des sciences cognitives, l’intelligence sociale appliquée aux relations de travail met en lumière un certain nombre de traits caractéristiques du manager efficace. Son apport le plus grand au management réside sans doute dans le fait qu’elle tend à examiner un aspect du travail de gestion perçue par beaucoup comme étant naturellement exercé. L’intelligence sociale démontre ainsi en quoi les éléments constitutifs d’une interaction sociale réussie et humaine sont aussi perfectibles. Elle ouvre ainsi des pistes d’amélioration à tous les managers qui souhaitent tirer meilleur parti de leurs relations sociales pour eux et pour leurs équipes.