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​Gérard Mestrallet restera à la tête d'Engie



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 5 Février 2016 - 13:31

L'actuel PDG du groupe Engie (ex-GDF Suez) a été conforté dans sa quête d'un deuxième mandat. Son mandat actuel se terminera en mai 2016 mais la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a déjà annoncé qu'il devrait devenir "président non exécutif" du groupe. Une décision qui nécessitera, toutefois, un changement des statuts d'Engie et donc un vote en assemblée générale.


Shutterstock/economiematin
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Le journal Les Echos dévoilait ce 5 février 2016 que Gérard Mestrallet allait voir son mandat à la tête d'Engie renouvelé en mai 2016. Une information confirmée ce même 5 février par Ségolène Royal : "il va devenir président non exécutif d'Engie avec une rémunération symbolique" a déclaré la ministre.

La décision peut paraître surprenante : alors que de plus en plus de voix s'élèvent contre le manque de PDG femmes en France, cette décision du gouvernement ferme la porte à une possible nomination d'Isabelle Kocher à la tête de l'énergéticien. Elle est actuellement numéro 2 d'Engie et était pressentie pour prendre la tête de l'entreprise.

Cela aurait fait d'elle la première PDG femme d'Engie ainsi que la première PDG femme d'une entreprise du CAC40. Finalement, elle ne sera que directrice générale du groupe spécialisé dans le gaz.

La décision de maintenir Gerard Mestrallet dans un rôle de président devra être votée par le Conseil d'Administration d'Engie ainsi que par l'assemblée générale qui se tiendra le 3 mai 2016. Gérard Mestrallet sera en effet reconduit malgré son âge avancé : il a plus de 67 ans et, de fait, dépasse l'âge limite fixé dans les statuts d'Engie.

Le vote de l'assemblée générale servira à changer ces statuts et permettre la renomination de l'actuel PDG d'Engie.




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