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A la suite de la vente de la branche énergie d’Alstom, le Conseil d’Administration a décidé de donner à Patrick Kron 150 000 actions du groupe pour une valeur d’environ 4 millions d’euros selon le cours de Bourse d’Alstom en ce décembre 2014. Une prime versée et quasiment validée pour remercier Patrick Kron de son travail dans la scission d’Alstom.
Pour la CGT Alstom, depuis toujours opposée au projet, cette prime est scandaleuse. Christian Garnier, délégué syndical général de la CGT Alstom, n’y va pas par quatre chemins : « L'entreprise, avec la bénédiction de l'État, lui offre une prime de Noël de 4 millions d'euros pour casser l'outil industriel ». Mais ce micro-scandale ne s’arrête pas là.
Outre cette prime, quelques 2 000 dirigeants du groupe devraient se partager 60 millions d’euros de prime de Noël, offerts cette fois par l’américain General Electric. Cela représente quelques 30 000 euros par personne.
Une telle décision inquiète les syndicats car ils craignent un plan social chez Alstom en 2015, notamment dans la branche restante en France, celle des trains.
C’est dans l’usine de Belfort que l’inquiétude est la plus palpable : Pascal Novelin s’inquiète du fait qu’on ne donne « plus de travail » à cette usine tandis que des commandes sont dirigées vers des pays de l’Est comme le Kazakhstan ou l’Azerbaïdjan.
Pour la CGT Alstom, depuis toujours opposée au projet, cette prime est scandaleuse. Christian Garnier, délégué syndical général de la CGT Alstom, n’y va pas par quatre chemins : « L'entreprise, avec la bénédiction de l'État, lui offre une prime de Noël de 4 millions d'euros pour casser l'outil industriel ». Mais ce micro-scandale ne s’arrête pas là.
Outre cette prime, quelques 2 000 dirigeants du groupe devraient se partager 60 millions d’euros de prime de Noël, offerts cette fois par l’américain General Electric. Cela représente quelques 30 000 euros par personne.
Une telle décision inquiète les syndicats car ils craignent un plan social chez Alstom en 2015, notamment dans la branche restante en France, celle des trains.
C’est dans l’usine de Belfort que l’inquiétude est la plus palpable : Pascal Novelin s’inquiète du fait qu’on ne donne « plus de travail » à cette usine tandis que des commandes sont dirigées vers des pays de l’Est comme le Kazakhstan ou l’Azerbaïdjan.