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Henri Proglio a été nommé président non exécutif du groupe de défense Thalès fin 2014. Il atterrit à la tête du groupe en remplacement de Jean-Bernard Lévy qui devient, de son côté, PDG de l'électricien public EDF.
Pour cette fonction, non exécutive, le gouvernement, qui détient 26% du groupe spécialisé dans la Défense et qui a donc sa voix au chapitre, aurait proposé à Henri Proglio un salaire de 140 000 euros par an. Bien loin des 450 000 qu'il touchait à la tête d'EDF. Mais Henri Proglio avait d'autres prétentions.
Le nouveau PDG de Thalès aurait demandé au gouvernement 400 000 euros par an, soit beaucoup plus qu'il ne lui a été proposé mais moins que le seuil de 450 000 euros par an fixé pour les patrons des groupes publics, comme l'est Thalès.
Pour le gouvernement cette demande est inacceptable. "Henri Proglio est très gourmand" aurait déclaré l'exécutif. Et ce qui pose problème, en fait, c'est sa fonction car Henri Proglio n'est le patron exécutif de Thalès. Du coup, pour les pouvoirs publics, " Il est inenvisageable de donner plus [de 140 000 euros par an] pour la présidence non exécutive d'une entreprise dont le premier actionnaire est public".
Un micro scandale sur fond de salaire comme il y en a déjà eu par le passé pour Henri Proglio.
Pour cette fonction, non exécutive, le gouvernement, qui détient 26% du groupe spécialisé dans la Défense et qui a donc sa voix au chapitre, aurait proposé à Henri Proglio un salaire de 140 000 euros par an. Bien loin des 450 000 qu'il touchait à la tête d'EDF. Mais Henri Proglio avait d'autres prétentions.
Le nouveau PDG de Thalès aurait demandé au gouvernement 400 000 euros par an, soit beaucoup plus qu'il ne lui a été proposé mais moins que le seuil de 450 000 euros par an fixé pour les patrons des groupes publics, comme l'est Thalès.
Pour le gouvernement cette demande est inacceptable. "Henri Proglio est très gourmand" aurait déclaré l'exécutif. Et ce qui pose problème, en fait, c'est sa fonction car Henri Proglio n'est le patron exécutif de Thalès. Du coup, pour les pouvoirs publics, " Il est inenvisageable de donner plus [de 140 000 euros par an] pour la présidence non exécutive d'une entreprise dont le premier actionnaire est public".
Un micro scandale sur fond de salaire comme il y en a déjà eu par le passé pour Henri Proglio.