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Satya Nadella sera-t-il le nouveau PDG de Microsoft ?



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 31 Janvier 2014 - 07:42

Doucement mais sûrement le temps imparti pour trouver le digne successeur de Steve Ballmer à la tête du géant des logiciels Microsoft s’écoule. Et bientôt ce temps sera terminé. Mais il se pourrait que Microsoft ait enfin fait son choix, en interne. Satya Nadella, actuellement à la tête de la division Cloud de la société, serait le dernier pressenti pour le poste.


cc/flickr/leweb13
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Satya Nadella a plusieurs atouts dans sa manche à commencer par son ancienneté dans la société. Il y est arrivé en 1992, une époque dorée pour Microsoft, après avoir quitté la non moins connue Sun Microsystems à qui l’on doit, entre autres, l’environnement Java (et aujourd’hui connue sous le nom d’Oracle America).

Un parcours qui fait de lui, par rapport à d’autres noms pressentis comme Alan Mullaly qui a récemment annoncé qu’il n’avait aucunement l’intention de quitter la direction de Ford, un spécialiste des nouvelles technologies et des ordinateurs. Surtout, au sein de Microsoft, il aura travaillé autant sur les services en ligne que sur la suite bureautique Office ou encore le moteur de recherche Bing. Ce parcours, complété par son actuelle fonction de vice-président de la division Cloud and Enterprise, lui offre une vision globale de Microsoft.

Le groupe fondé par Bill Gates n’a pas formellement commenté cette rumeur qui se fait de plus en plus insistante au sein du groupe. Mais la décision serait dans ses phases terminales et le nom du troisième PDG de Microsoft de l’histoire (après Gates et Ballmer) pourrait bien être dévoilé la semaine prochaine.

Naturellement, s’agissant d’une rumeur, il reste une possibilité que Microsoft décide de créer la surprise en nommant quelqu’un d’autre, au parcours complètement différent, qui pourrait permettre à la société de rebondir après avoir raté le tournant des années 2010 et ne pas avoir su anticiper comme il se doit le déclin des ordinateurs face aux smartphones et aux tablettes.

Mais une telle éventualité semble difficile pour les analystes.




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