Le coup est dur pour l’empire Samsung car il frappe de plein fouet la famille dirigeante. Lee Jae-Yong est le numéro 2 de Samsung et le fils du numéro 1. Il est donc destiné à reprendre les rennes du géant sud-coréen. Mais cette succession pourrait être mise à mal par les nouvelles informations qu’on pu obtenir les enquêteurs.
Âgé de 48 ans, le numéro 2 de Samsung avait déjà été entendu par la justice dans le cadre de l’enquête pour corruption et trafic d’influence dans les plus hautes sphères de l’État. La présidente sud-coréenne a même dû démissionner à la suite des révélations et des accusations et il semblerait que le vice-président de Samsung soit intimement impliqué.
Après avoir évité l’arrestation en janvier 2017, il a finalement été rattrapé par la justice qui l’a arrêté jeudi 16 février 2017 et lui reproche d’avoir versé des pots-de-vin pour des montants atteignant 36 millions d’euros à l’une des conseillères de l’ex-présidente sud-coréenne. En échange de ces pots-de-vin, il aurait obtenu des faveurs politiques. Notamment, le gouvernement aurait facilité la fusion entre Cheil Industries et Samsung C&T en 2015. Selon les actionnaires, Cheil Industries avait été sous-évaluée mais la fusion avait obtenu un avis favorable de la Caisse nationale des retraites, donc du gouvernement.
Lee Jae-Yong va désormais devoir attendre, en prison, que lui soient notifiés les chefs d’inculpations. Si procès il y a, en outre, l’héritier de l’empire de Samsung pourrait rester en prison des mois durant.
Âgé de 48 ans, le numéro 2 de Samsung avait déjà été entendu par la justice dans le cadre de l’enquête pour corruption et trafic d’influence dans les plus hautes sphères de l’État. La présidente sud-coréenne a même dû démissionner à la suite des révélations et des accusations et il semblerait que le vice-président de Samsung soit intimement impliqué.
Après avoir évité l’arrestation en janvier 2017, il a finalement été rattrapé par la justice qui l’a arrêté jeudi 16 février 2017 et lui reproche d’avoir versé des pots-de-vin pour des montants atteignant 36 millions d’euros à l’une des conseillères de l’ex-présidente sud-coréenne. En échange de ces pots-de-vin, il aurait obtenu des faveurs politiques. Notamment, le gouvernement aurait facilité la fusion entre Cheil Industries et Samsung C&T en 2015. Selon les actionnaires, Cheil Industries avait été sous-évaluée mais la fusion avait obtenu un avis favorable de la Caisse nationale des retraites, donc du gouvernement.
Lee Jae-Yong va désormais devoir attendre, en prison, que lui soient notifiés les chefs d’inculpations. Si procès il y a, en outre, l’héritier de l’empire de Samsung pourrait rester en prison des mois durant.