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La rémunération de Carlos Ghosn avait fait scandale pour deux raisons : la première est le montant, très élevé, et la deuxième est le non-respect de l'avis de l'Assemblée Générale. Cette dernière avait refusé la rémunération à 54 % après un vote mais le Conseil d'Administration de Renault avait, dans la même journée, validé le salaire créant un deuxième scandale.
Le gouvernement s'en est mêlé et désormais, à la suite d'un vote à l'Assemblée Nationale, l'avis de l'Assemblée Générale pourrait devenir contraignant lorsqu'il s'agit de rémunération patronale. Mais pour l'instant il n'est pas question de mettre de plafond.
Le Medef, syndicat des patrons, enfonce le clou vendredi 27 mai 2016. Dans un courrier qu'a pu se procurer Les Echos, l'Afep-Medef, et notamment son Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise (HCGE), critique la décision du Conseil d'Administration. Selon le HCGE, la décision a été trop rapide puisqu'elle est intervenue dans la même journée, à quelques heures d'intervalle.
De plus, le statut de double-entreprise de Renault-Nissan, dont Carlos Ghosn est le PDG, pose problème : « Ou bien Renault et Nissan sont effectivement deux grandes entreprises autonomes, et dans ce cas, il faudrait justifier soigneusement comment, en termes de disponibilité, la direction générale peut être exercée par une seule personne et écarter la critique de certains observateurs qui considèrent que la rémunération très élevée dans le cadre de Renault correspond à une fonction à "mi-temps".
Ou bien, compte tenu de la proportion des actifs et de la contribution aux résultats de Renault représentées par cette participation, la performance du dirigeant de Renault est indissociable de celle du président de Nissan et le conseil d’administration du premier doit raisonner sur l’ensemble des deux fonctions, en termes de rémunération et d’appréciation de la performance du dirigeant », se demande le HCGE.
Le gouvernement s'en est mêlé et désormais, à la suite d'un vote à l'Assemblée Nationale, l'avis de l'Assemblée Générale pourrait devenir contraignant lorsqu'il s'agit de rémunération patronale. Mais pour l'instant il n'est pas question de mettre de plafond.
Le Medef, syndicat des patrons, enfonce le clou vendredi 27 mai 2016. Dans un courrier qu'a pu se procurer Les Echos, l'Afep-Medef, et notamment son Haut Comité de Gouvernement d'Entreprise (HCGE), critique la décision du Conseil d'Administration. Selon le HCGE, la décision a été trop rapide puisqu'elle est intervenue dans la même journée, à quelques heures d'intervalle.
De plus, le statut de double-entreprise de Renault-Nissan, dont Carlos Ghosn est le PDG, pose problème : « Ou bien Renault et Nissan sont effectivement deux grandes entreprises autonomes, et dans ce cas, il faudrait justifier soigneusement comment, en termes de disponibilité, la direction générale peut être exercée par une seule personne et écarter la critique de certains observateurs qui considèrent que la rémunération très élevée dans le cadre de Renault correspond à une fonction à "mi-temps".
Ou bien, compte tenu de la proportion des actifs et de la contribution aux résultats de Renault représentées par cette participation, la performance du dirigeant de Renault est indissociable de celle du président de Nissan et le conseil d’administration du premier doit raisonner sur l’ensemble des deux fonctions, en termes de rémunération et d’appréciation de la performance du dirigeant », se demande le HCGE.