Yves Le Masne ciblé par une enquête
La publication du livre-enquête de Victor Castanet, intitulé Les Fossoyeurs, au sujet des maltraitances dans les Ehpad du groupe Orpéa a créé un véritable séisme. Sans surprise, en Bourse, l’action s’est écroulée à mesure que le scandale se répandait jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir, plusieurs ministres et parlementaires s’en étant saisis.
Or, selon les informations du Canard Enchaîné du 2 février 2022, Yves Le Masne aurait vendu pour près de 600.000 euros d’actions du groupe Orpéa quelques semaines après avoir été informé de la publication future du livre. Un livre dont il était certain qu’il allait secouer le secteur, Victor Castanet ayant même déclaré avoir reçu une proposition de plusieurs millions d’euros pour abandonner la publication.
Or, selon les informations du Canard Enchaîné du 2 février 2022, Yves Le Masne aurait vendu pour près de 600.000 euros d’actions du groupe Orpéa quelques semaines après avoir été informé de la publication future du livre. Un livre dont il était certain qu’il allait secouer le secteur, Victor Castanet ayant même déclaré avoir reçu une proposition de plusieurs millions d’euros pour abandonner la publication.
Le PNF s’intéresse à l’opération
Le Parquet National Financier, lundi 14 février 2022, a annoncé s’intéresser à l’opération financière réalisée par Yves Le Masne dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « délit d’initié ». Le PNF veut en effet savoir si la vente de ces actions alors que l’ancien directeur général du groupe Orpéa était au courant de la publication du livre, ne pourrait pas s’apparenter à une opération réalisée en ayant connaissance d’informations qui n’étaient pas accessibles au grand public et aux autres actionnaires.
Yves Le Masne a néanmoins déclaré réfuter les accusations : la vente des actions, représentant un tiers de celles qu’il possédait à l’époque, n’aurait pas été liée à la publication à venir mais aurait été une opération habituelle, a-t-il expliqué dans un communiqué de presse.
Yves Le Masne a néanmoins déclaré réfuter les accusations : la vente des actions, représentant un tiers de celles qu’il possédait à l’époque, n’aurait pas été liée à la publication à venir mais aurait été une opération habituelle, a-t-il expliqué dans un communiqué de presse.