Une fuite rocambolesque du Japon au Liban
Assigné à résidence au Japon, après une libération conditionnelle en avril 2019, Carlos Ghosn a réussi à s’enfuir du pays du Soleil Levant le 30 décembre 2019. Il a lui-même annoncé, une fois au Liban, avoir quitté le pays. Une fuite qui est de toute évidence liée au procès devant se tenir en 2020 et dans lequel il est sur le banc des accusés.
Alors que les informations fuitent au compte-goutte dans la presse, on sait peu de choses sur l’organisation de sa fugue. Mais, le 2 janvier 2020, dans un communiqué, il a tenu à préciser qu’il est le seul auteur de l’escapade, dédouanant de fait sa famille et ses proches. Néanmoins, il a dû obtenir de l’aide à la fois au Japon et au Liban, bien que ce dernier ait déclaré que l’ancien PDG de Renault est entré dans le pays légalement.
Alors que les informations fuitent au compte-goutte dans la presse, on sait peu de choses sur l’organisation de sa fugue. Mais, le 2 janvier 2020, dans un communiqué, il a tenu à préciser qu’il est le seul auteur de l’escapade, dédouanant de fait sa famille et ses proches. Néanmoins, il a dû obtenir de l’aide à la fois au Japon et au Liban, bien que ce dernier ait déclaré que l’ancien PDG de Renault est entré dans le pays légalement.
Une « notice rouge » d’Interpol
Selon les informations données par les sources officielles et officieuses, Carlos Ghosn aurait quitté le pays dans un jet privé en direction de la Turquie, où il aurait embarqué sur un autre avion pour atteindre le Liban. Le fait qu’il ait été en possession d’un double de son passeport français, ses trois passeports originaux étaient aux mains de son avocat, et de sa carte d’identité libanaise lui aurait permis d’entrer dans le pays sans encombres. Le Liban n’ayant pas d’accord d’extradition avec le Japon, il ne devrait pas être arrêté et transféré.
Le Japon tente malgré tout de comprendre comment l’homme d’affaires a pu quitter le pays ; une entreprise privée aurait été engagée. Les autorités japonaises ont, en outre, fait appel à Interpol : une « notice rouge » demandant l’arrestation de Carlos Ghosn a été transmise aux autorités libanaises le 2 janvier 2020.
Le Japon tente malgré tout de comprendre comment l’homme d’affaires a pu quitter le pays ; une entreprise privée aurait été engagée. Les autorités japonaises ont, en outre, fait appel à Interpol : une « notice rouge » demandant l’arrestation de Carlos Ghosn a été transmise aux autorités libanaises le 2 janvier 2020.