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Tout a commencé lorsque Ferdinand Puech, patriarche et alors président du conseil de surveillance de Volkswagen, avait pris ses distances de Martin Winterkorn et lui avait retiré sa confiance. Il espérait alors l'évincer du groupe mais Winterkorn a pu bénéficier de gros soutiens au sein du conseil de surveillance.
Une nouvelle étape de la crise avait été franchie en avril 2015 lorsque Ferdinand Puech a démissionné de toutes ses fonctions au sein du groupe Volkswagen contraignant le conseil de surveillance à prendre un président par intérim, Berthold Huber. Il l'est encore à ce jour, la nouvelle nomination n'ayant pas eu lieu.
Malgré ce coup d'éclat Martin Winterkorn a tenu bon : son mandat devait se terminer en 2016 et il n'avait pas de raisons de partir avant. Il aura fait le bon choix puisque selon de nombreuses rumeurs il devrait rester à la tête du groupe. C'est en tout cas la volonté du conseil de surveillance qui va proposer fin septembre une extension de son mandat pour au moins deux ans, soit jusqu'en 2018.
Outre résoudre un problème majeur de gouvernance, le conseil de surveillance donne ici un sérieux revers au côté patriarcal de Volkswagen contrôlée de très près par la famille Puech.
Avec Martin Winterkorn le groupe espère continuer sa croissance et affirmer sa position de leader mondial du marché automobile avec ses 10 millions de véhicules vendus en 2014, toutes marques confondues.
Une nouvelle étape de la crise avait été franchie en avril 2015 lorsque Ferdinand Puech a démissionné de toutes ses fonctions au sein du groupe Volkswagen contraignant le conseil de surveillance à prendre un président par intérim, Berthold Huber. Il l'est encore à ce jour, la nouvelle nomination n'ayant pas eu lieu.
Malgré ce coup d'éclat Martin Winterkorn a tenu bon : son mandat devait se terminer en 2016 et il n'avait pas de raisons de partir avant. Il aura fait le bon choix puisque selon de nombreuses rumeurs il devrait rester à la tête du groupe. C'est en tout cas la volonté du conseil de surveillance qui va proposer fin septembre une extension de son mandat pour au moins deux ans, soit jusqu'en 2018.
Outre résoudre un problème majeur de gouvernance, le conseil de surveillance donne ici un sérieux revers au côté patriarcal de Volkswagen contrôlée de très près par la famille Puech.
Avec Martin Winterkorn le groupe espère continuer sa croissance et affirmer sa position de leader mondial du marché automobile avec ses 10 millions de véhicules vendus en 2014, toutes marques confondues.