Le 15 janvier 2018 Matthieu Gallet a été condamné à un an de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Créteil. La justice lui reprochait des faits de favoritisme dans l’attribution de marché publics lorsqu’il était encore président de l’INA. Deux sociétés de conseil se seraient partagée 400 000 euros de prestations sans qu’un appel d’offres ait été réalisé par l’INA alors que c’est la procédure légale.
Sans surprise, les avocats de M. Gallet ont annoncé l’intention de faire appel du jugement dès la sortie du tribunal tandis que Matthieu Gallet publié un communiqué à destination de la presse dans lequel il déclarait ne pas avoir l’intention de démissionner malgré sa condamnation en première instance.
Ce communiqué a pris une tournure politique le mardi 16 janvier 2018 : la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a estimé que « Les dirigeants d'entreprises publiques ont un devoir d'exemplarité. Un dirigeant d'entreprise publique condamné pour favoritisme, ce n'est pas une situation acceptable ». Une manière de dire que Matthieu Gallet devrait rendre sa démission alors que la veille il déclarait vouloir terminer son mandat et rester à son poste jusqu’en mai 2019.
Toutefois, ce sera au Conseil Supérieure de l’Audiovisuel de trancher : légalement il a le pouvoir de démettre Matthieu Gallet de ses fonctions. L'affaire sera étudiée mercredi 17 janvier 2018 lors de la séance plénière du CSA.
Sans surprise, les avocats de M. Gallet ont annoncé l’intention de faire appel du jugement dès la sortie du tribunal tandis que Matthieu Gallet publié un communiqué à destination de la presse dans lequel il déclarait ne pas avoir l’intention de démissionner malgré sa condamnation en première instance.
Ce communiqué a pris une tournure politique le mardi 16 janvier 2018 : la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, a estimé que « Les dirigeants d'entreprises publiques ont un devoir d'exemplarité. Un dirigeant d'entreprise publique condamné pour favoritisme, ce n'est pas une situation acceptable ». Une manière de dire que Matthieu Gallet devrait rendre sa démission alors que la veille il déclarait vouloir terminer son mandat et rester à son poste jusqu’en mai 2019.
Toutefois, ce sera au Conseil Supérieure de l’Audiovisuel de trancher : légalement il a le pouvoir de démettre Matthieu Gallet de ses fonctions. L'affaire sera étudiée mercredi 17 janvier 2018 lors de la séance plénière du CSA.