Aujourd'hui personnel soignant et syndicats mettent en cause les années de direction précédent l'arrivée de Martin Hirsch. Les balles doivent déjà siffler à ses oreilles, et pour cause. Tous les directeurs de l'AP/HP pouvaient témoigner d'un parcours plutôt brillant. Enarques, issus des meilleurs écoles de commerce, le pedigree des directeurs de l'AP-HP est racé.
Seulement voilà, tous ne sont pas restés assez longtemps pour préparer les réformes structurelles dont a besoin l'organisme. Au niveau mondial, l'AP-Hp fait figure aujourd'hui de monstre et sa survie dépend de réformes indispensables. De plus, et c'est le principal problème de l'Assistance publique, les politiques se sont immiscés dans son fonctionnement, faisant d'elle un véritable objet électoral. Les élections municipales de 2014 n'échapperont pas à la règle.
Et qu'importe les problèmes financiers, le déficit de la structure. De nombreux directeurs ont donc été purement et simplement remerciés, pour la seule raison que certains politiques parisiens ne les soutenaient pas dans leur volonté de réformer en profondeur. L'exemple de la fermeture de l'Hôtel-Dieu est parlant. On voudrait croire que le départ de Mireille Faugère, la précédente directrice, n'est pas liée aux municipales mais en vain...
Martin Hirsch arrive dans cette usine à gaz avec un regard et une image plus compassionnel pour les salariés et les politiques. Il met le doigt dans l'engrenage d'une machine formidable, mais sur le déclin, qui doit aujourd'hui lutter contre un endettement croissant (malgré un budget de 7 milliards d'euros) et des syndicats hostiles à toute évolution. Une évolution plus que nécessaire...
Seulement voilà, tous ne sont pas restés assez longtemps pour préparer les réformes structurelles dont a besoin l'organisme. Au niveau mondial, l'AP-Hp fait figure aujourd'hui de monstre et sa survie dépend de réformes indispensables. De plus, et c'est le principal problème de l'Assistance publique, les politiques se sont immiscés dans son fonctionnement, faisant d'elle un véritable objet électoral. Les élections municipales de 2014 n'échapperont pas à la règle.
Et qu'importe les problèmes financiers, le déficit de la structure. De nombreux directeurs ont donc été purement et simplement remerciés, pour la seule raison que certains politiques parisiens ne les soutenaient pas dans leur volonté de réformer en profondeur. L'exemple de la fermeture de l'Hôtel-Dieu est parlant. On voudrait croire que le départ de Mireille Faugère, la précédente directrice, n'est pas liée aux municipales mais en vain...
Martin Hirsch arrive dans cette usine à gaz avec un regard et une image plus compassionnel pour les salariés et les politiques. Il met le doigt dans l'engrenage d'une machine formidable, mais sur le déclin, qui doit aujourd'hui lutter contre un endettement croissant (malgré un budget de 7 milliards d'euros) et des syndicats hostiles à toute évolution. Une évolution plus que nécessaire...