Après La Banque Postale, Philippe Wahl prend la tête, à 57 ans, de La Poste.
Ce n'est pas une nouveauté. Au début du mois d'août dernier, il était déjà pressenti pour prendre la suite de Jean-Paul Bailly, qui a finalement décidé de ne pas achever son mandat, qui devait initialement se terminer en novembre 2014. Cela faisait onze ans que Jean-Paul Bailly dirigeait l'institution postale et financière.
Dans une déclaration publique du 4 juillet dernier, Mr Bailly annonçait sa décision de mettre fin à ses fonctions, "à la fois pour des raisons personnelles et familiales", laissant ainsi à son successeur "toute latitude pour mener à bien le projet stratégique" de La Poste.
C'est Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui a proposé le nom de Philippe Wahl, après le feu vert du Parlement. Pierre Moscovici, le ministre des Finances, avait également approuvé la candidature du banquier de 57 ans, ajoutant qu'il était sans nul doute le candidat "naturel et légitime".
Le poste dont vient de se saisir Philippe Wahl reste aujourd'hui l'un des plus prisés de la République. Philippe Wahl a débuté sa carrière au Conseil d'Etat avant de passer par le cabinet de Michel Rocard, à Matignon, entre 1988 et 1990. C'est à lui que l'on doit notamment la Contribution sociale généralisée (CSG).
Il ne compte également pas les liens à gauche, sa famille politique d'origine. Le technocrate est très proche de Michel Sapin, un ami personnel, et de Pierre Moscovici, son camarade sur les bancs de Sciences Po et de l'ENA. Il a également pour relations Guillaume Pépy, l'actuel président de la SNCF, et François Villeroy de Galhau, le directeur général délégué de BNP Paribas.
Présenté comme "hollande-compatible", le nouveau directeur de La Poste aurait de très bonnes relations avec l'entourage du président de la République qui le juge "socialement incontestable", au point même de plafonner sa rémunération à 450 000 euros par mois...
Dans une déclaration publique du 4 juillet dernier, Mr Bailly annonçait sa décision de mettre fin à ses fonctions, "à la fois pour des raisons personnelles et familiales", laissant ainsi à son successeur "toute latitude pour mener à bien le projet stratégique" de La Poste.
C'est Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui a proposé le nom de Philippe Wahl, après le feu vert du Parlement. Pierre Moscovici, le ministre des Finances, avait également approuvé la candidature du banquier de 57 ans, ajoutant qu'il était sans nul doute le candidat "naturel et légitime".
Le poste dont vient de se saisir Philippe Wahl reste aujourd'hui l'un des plus prisés de la République. Philippe Wahl a débuté sa carrière au Conseil d'Etat avant de passer par le cabinet de Michel Rocard, à Matignon, entre 1988 et 1990. C'est à lui que l'on doit notamment la Contribution sociale généralisée (CSG).
Il ne compte également pas les liens à gauche, sa famille politique d'origine. Le technocrate est très proche de Michel Sapin, un ami personnel, et de Pierre Moscovici, son camarade sur les bancs de Sciences Po et de l'ENA. Il a également pour relations Guillaume Pépy, l'actuel président de la SNCF, et François Villeroy de Galhau, le directeur général délégué de BNP Paribas.
Présenté comme "hollande-compatible", le nouveau directeur de La Poste aurait de très bonnes relations avec l'entourage du président de la République qui le juge "socialement incontestable", au point même de plafonner sa rémunération à 450 000 euros par mois...