Dès la proposition du gouvernement de faire payer 1 euro par billet au départ et à l'arrivée de Roissy, ce qui devrait engranger quelques 40 millions d'euros par an pour le projet CDG Express, les compagnies aériennes ont fait savoir leur mécontentement. La taxe risque d'augmenter les difficultés que connaît déjà le secteur.
Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, a publié un communiqué jeudi 25 août 2016 dans la soirée pour exprimer sa position. Il juge que la taxe proposée, qui devrait entrer en vigueur dès janvier 2017 et jusqu'en 2023, est tout simplement "inacceptable". "Ce prélèvement alourdirait encore plus les charges déjà élevées qui pèsent sur la compétitivité du transport aérien français".
Son numéro 2, le PDG d'Air France Frédéric Gagey, est du même avis : " Air France est favorable au projet Roissy-Charles de Gaulle Express. Mais nous sommes tout à fait réticents à l'idée de garantir, via une taxe sur les billets d'avion, la rentabilité financière d'un projet porté par d'autres opérateurs" a-t-il commenté dans la foulée du communiqué de presse de sa maison-mère.
Pour M. Janaillac, une telle taxe mettrait en péril le travail réalisé par ses équipes pour redresser la barre de l'entreprise. Mais pour le gouvernement, cette taxe s'annonce stratégique : elle apporterait un peu d'argent à un projet dont le prix dépasse déjà les bénéfices prévus à court terme.
Le PDG d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac, a publié un communiqué jeudi 25 août 2016 dans la soirée pour exprimer sa position. Il juge que la taxe proposée, qui devrait entrer en vigueur dès janvier 2017 et jusqu'en 2023, est tout simplement "inacceptable". "Ce prélèvement alourdirait encore plus les charges déjà élevées qui pèsent sur la compétitivité du transport aérien français".
Son numéro 2, le PDG d'Air France Frédéric Gagey, est du même avis : " Air France est favorable au projet Roissy-Charles de Gaulle Express. Mais nous sommes tout à fait réticents à l'idée de garantir, via une taxe sur les billets d'avion, la rentabilité financière d'un projet porté par d'autres opérateurs" a-t-il commenté dans la foulée du communiqué de presse de sa maison-mère.
Pour M. Janaillac, une telle taxe mettrait en péril le travail réalisé par ses équipes pour redresser la barre de l'entreprise. Mais pour le gouvernement, cette taxe s'annonce stratégique : elle apporterait un peu d'argent à un projet dont le prix dépasse déjà les bénéfices prévus à court terme.