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Travis Kalanick renonce à son poste de conseiller de Donald Trump



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 3 Février 2017 - 15:13

Le fondateur de l’entreprise de VTC avait été choisi, comme bon nombre d’autres PDG de la Silicon Valley, par le nouveau Président des Etats-Unis pour faire partie de son équipe de conseillers. Une position que Travis Kalanick avait acceptée en décembre 2016 mais à, laquelle il a annoncé renoncer le 2 février 2017 à la suite d’une grosse polémique concernant Uber et les manifestations anti décret sur l’immigration.


cc/pixabay
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Lorsque Donald Trump a annoncé l’interdiction, pour les ressortissants de 7 pays musulmans, d’entrer sur le territoire américain et ce même s’ils détenaient un visa ou une Green Card, de grosses manifestations ont été menées dans les aéroports de tout le pays. L’une d’entre elles s’est déroulée à l’aéroport John Fitzgerald Kennedy (JFK) de New York et elle est à l’origine de la décision du patron d’Uber.

Les 28 et 29 janvier 2017, lors des manifestations, les taxis new-yorkais ont annoncé soutenir les manifestants en faisant grève. La décision a été suivie de celle d’Uber qui, au contraire, a déclaré que ses chauffeurs allaient bien travailler dans les environs de l’aéroport. Considérée comme opportuniste, la décision d’Uber a été mal prise par les manifestants qui ont appelé massivement au boycott de l’application.

Selon le New York Times, le boycott a eu un impact considérable : Uber aurait perdu quelques 200 000 utilisateurs qui ont supprimé l’application. Un nouveau scandale pour l’entreprise, donc, et le fait que Travis Kalanick était conseiller de Trump n’aidait en rien la situation.

Afin de calmer la grogne contre Uber, Travis Kalanick a donc annoncé mardi 2 janvier 2017 qu’il allait quitter ses fonctions de conseiller. Néanmoins, sa présence en tant que conseiller ne signifiait pas qu’il était d’accord avec la politique de Donald Trump puisqu’il avait déjà critiqué ouvertement le décret.

Contrairement à Travis Kalanick, d’autres grands noms de la Silicon Valley ont décidé de rester conseillers du nouveau président. Peter Thiel, fondateur de Palantir, et Elon Musk, fondateur de Tesla, en font partie.




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