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Travis Kalanick insulte un chauffeur Uber puis s’excuse



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 3 Mars 2017 - 14:51

La mauvaise publicité dont bénéficie Uber en ce début d’année 2017 ne faiblit pas. Outre les classiques polémiques avec les chauffeurs, qui considèrent être trop peu payés, et les taxis, qui estiment qu’Uber menace leur profession, l’entreprise est aussi au centre d’un scandale pour harcèlement sexuel. Travis Kalanick, PDG et fondateur du géant des VTC, n’a rien arrangé le 2 février 2017.


cc/pixabay
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Filmé, à son insu, par un des chauffeurs travaillant pour sa compagnie et dont il a utilisé le véhicule, Travis Kalanick a dû affronter la colère de ce chauffeur. Fwazi Kamel, de son vrai nom, a accusé Travis Kalanick de lui avoir fait perdre, avec sa politique de prix agressifs et la baisse de la rémunération des chauffeurs, 97 000 dollars et de l’avoir ruiné.

Face à ces accusations, le fondateur d’Uber ne garde pas son sang-froid, ne sachant pas être filmé. Il déclare alors « Certaines personnes n'aiment pas endosser la responsabilité de leur propre merde. Ils blâment tout dans leur vie ou quelqu'un d'autre » avant de claquer la porte.

L’agence de presse Bloomberg a pu récupérer la vidéo qu’elle a rendue publique mardi 28 février 2017, ce qui a provoqué un tollé. Travis Kalanick en personne s’est senti obligé de répondre publiquement et de présenter ses excuses au chauffeur ainsi qu’à tous les salariés d’Uber. « Dire que j'ai honte est un énorme euphémisme (...). Mon travail en tant que patron est de diriger, et ça commence avec un comportement qui nous rend tous fiers. Ce n'est pas ce que j'ai fait et c'est injustifiable ».

Le PDG d’Uber semble avoir appris la leçon et a déclaré qu’il a besoin de « changer fondamentalement en tant que dirigeant ». « J'ai besoin d'aide au niveau managérial et j'ai l'intention d'y avoir recours » a-t-il promis. Mais, en attendant, le mal était fait.




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