Entreprise
Alain Weill quitte Altice et SFR
Pixabay/life-Of-Pix
Dans un communiqué de presse publié le 24 juin 2021, Altice, maison-mère de SFR, annonce le départ d’Alain Weill. Il quitte ses fonctions au sein du groupe, donc son poste de PDG d’Altice France, celui de PDG de SFR ainsi que celui de président d’Altice Media. Ce dernier poste est probablement le plus étonnant puisqu’il revient, pour Alain Weill, à céder les rênes de son groupe de médias NextRadio TV (RMC, BFM Business, BFM-TV) racheté en 2015 par Patrick Drahi et transformé, depuis, en Altice Médias à la suite d’une fusion avec les activités médias du groupe luxembourgeois.
Arthur Dreyfuss, directeur général d’Altice Média, enfilera également la casquette de président tandis que le directeur général de SFR, tandis que Grégory Rabuel, prendra les rêne d’Altice France en en devenant PDG. Alain Weill restera toutefois proche du groupe Altice « qui est actionnaire de L’Express, que je m’attelle à relancer », a-t-il déclaré. Il était en effet devenu actionnaire majoritaire dans le magazine en février 2019.
Arthur Dreyfuss, directeur général d’Altice Média, enfilera également la casquette de président tandis que le directeur général de SFR, tandis que Grégory Rabuel, prendra les rêne d’Altice France en en devenant PDG. Alain Weill restera toutefois proche du groupe Altice « qui est actionnaire de L’Express, que je m’attelle à relancer », a-t-il déclaré. Il était en effet devenu actionnaire majoritaire dans le magazine en février 2019.
SFR en pleine crise sociale à cause du plan de licenciements
L’annonce du changement de direction ne devrait pas faciliter la discussion, déjà compliquée, entre les syndicats de l’opérateur SFR et la direction. Les premiers ont même manifesté, jeudi 24 juin 2021, devant le siège de l’opérateur : ils reprochent à SFR le plan de suppression d’emplois massif annoncé au tout début de la crise sanitaire et qui porterait sur environ 2.000 postes.
Pour les syndicats, ce plan n’a qu’une visée économique, d’autant plus que SFR avait déclaré, fin 2019, que tout allait bien. Le groupe SFR a même enregistré des résultats en hausse en 2020, la crise de la Covid-19 ayant épargné les opérateurs, avec un bénéfice net avant impôt de plus de 4 milliards d’euros.
Pour les syndicats, ce plan n’a qu’une visée économique, d’autant plus que SFR avait déclaré, fin 2019, que tout allait bien. Le groupe SFR a même enregistré des résultats en hausse en 2020, la crise de la Covid-19 ayant épargné les opérateurs, avec un bénéfice net avant impôt de plus de 4 milliards d’euros.
