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Recrutement : pour la moitié des employeurs, le niveau d'orthographe est primordial



Vendredi 22 Février 2019 - 09:25

Selon un sondage OpinionWay réalisé pour Mon coach Bescherelle, la moitié des DRH (52 %) apportent une attention particulière au niveau en expression écrite et reconnaissent qu'il a pu jouer dans la mise à l’écart d’une candidature.


Un mauvais niveau d'orthographe, rédhibitoire dans la sélection d'un candidat

La forme serait aussi importante que le fond pour une lettre de motivation. En effet, une mauvaise orthographe est rédhibitoire dans la sélection des candidats par un employeur. S'il doit choisir entre un CV truffé de fautes ou un autre, à l'orthographe parfaite, le futur employeur n'hésitera pas. Certains ne prennent même pas la peine de finir de lire une lettre de motivation s'ils repèrent, dès les premières lignes, la moindre erreur.

Voici ce que révèle un sondage OpinionWay, réalisé en janvier 2019 auprès de 205 responsables RH d’entreprises françaises privées ou publiques d’au moins 50 salariés. Selon l'enquête, pour 52% des DRH, « le niveau en expression écrite a pu jouer dans la mise à l’écart d’une candidature.  Ils sont 44% à reconnaître qu’un faible niveau d’un collaborateur a pu "susciter des remarques" et 15% que de telles failles ont pu "freiner une promotion" ». 

Un handicap à la fois pour l'employé et pour son entreprise

Pour 99% des recruteurs, l'orthographe est primordiale et une mauvaise maîtrise des règles de la langue française est un handicap à la fois pour l'employé mais aussi pour son entreprise. Certaines règles doivent être particulièrement prises au sérieux, au risque, si elles ne sont pas respectées, d'envoyer votre CV directement dans la corbeille à papier. Les consonnes doubles, les accords (adjectifs, participes passés), les confusions diverses (quoi que/quoique, peut/peu, ce/se, futur/conditionnel, -é/-er).

Tous les postulants qui ne maîtrisent pas ces règles, ont plutôt intérêt à potasser un manuel d'orthographe. Mieux, vous pouvez aussi suivre des cours de rattrapage. En outre, l'enquête dévoile que 54% des DRH seraient prêts à offrir des cours d'orthographe aux salariés les plus handicapés par leur méconnaissance de la langue française.  


Marie-Eve Wilson-Jamin


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