Entreprise
Quand un polytechnicien explique le monde des affaires à des députés, c'est parfois cocasse. Auditionné par la commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale, le patron franco-israélien, à la tête d'un empire implanté en France, en Israël et aux Etats-Unis ne n'est pas laissé démonter par les questions parfois un brin naïves des parlementaires.
Attaqué sur les fameuses zones blanches (ces territoires où le téléphone mobile ne passe pas, ou coupés d'accès 3G), zones qui concernent les trois opérateurs mobiles, Drahi a expliqué aux députés qu'on ne dépensait pas l'argent comme ça, pour faire plaisir à des élus. Il a décrit SFR, qu'il a racheté, comme "une fille à papa qui dépensait l’argent, sans payer les factures, car le cash était absorbé par la maison mère".
Mais d'ajouter ensuite que "Le but de SFR est de couvrir l’intégralité du territoire. Les zones blanches, on va les couvrir, j’en prends l’engagement".
Mais Drahi ne n'est pas contenté de donner une leçon d'économie aux députés, il les a aussi secoués sur le droit du travail, qui nuit à la compétitivité française : "Les Chinois travaillent 24h/24 et les Américains ne prennent que deux semaines de vacances…" as-t-il notamment rappelé !
Dernière leçon donnée aux parlementaires, une leçon de marketing. il a expliqué avoir laissé des clients quitter SFR pour rejoindre ses concurrents car il se refuse à casser les prix et à vendre à perte.
La leçon de management aura-t-elle été entendue par les députés ? On en doute...
Attaqué sur les fameuses zones blanches (ces territoires où le téléphone mobile ne passe pas, ou coupés d'accès 3G), zones qui concernent les trois opérateurs mobiles, Drahi a expliqué aux députés qu'on ne dépensait pas l'argent comme ça, pour faire plaisir à des élus. Il a décrit SFR, qu'il a racheté, comme "une fille à papa qui dépensait l’argent, sans payer les factures, car le cash était absorbé par la maison mère".
Mais d'ajouter ensuite que "Le but de SFR est de couvrir l’intégralité du territoire. Les zones blanches, on va les couvrir, j’en prends l’engagement".
Mais Drahi ne n'est pas contenté de donner une leçon d'économie aux députés, il les a aussi secoués sur le droit du travail, qui nuit à la compétitivité française : "Les Chinois travaillent 24h/24 et les Américains ne prennent que deux semaines de vacances…" as-t-il notamment rappelé !
Dernière leçon donnée aux parlementaires, une leçon de marketing. il a expliqué avoir laissé des clients quitter SFR pour rejoindre ses concurrents car il se refuse à casser les prix et à vendre à perte.
La leçon de management aura-t-elle été entendue par les députés ? On en doute...
