Carlos Tavares, le président du directoire du groupe PSA, a eu moins de problème. Lors de l’assemblée générale des actionnaires de l’entreprise, il obtenu l’accord de 76,53% des votants pour doubler sa rémunération par rapport à 2014, soit 5,24 millions d’euros. Et ce, malgré l’opposition de l’État, actionnaire minoritaire du groupe.
Durant une audition à l’Assemblée nationale, le grand patron a défendu sa rémunération. « J'ai pris un risque personnel que j'assume », explique-t-il en faisant référence à la variation de son salaire selon ses performances. « Comme je l'ai dit, je me considère comme un joueur de football ou comme un pilote de Formule 1, il y a un marché ».
Un marché qui implique une concurrence mondiale : « Par rapport à mes pairs, je suis payé le tiers ou la moitié. Tout cela, ce sont des faits qui ne sont pas audibles, et j'en ai pleine conscience, mais c'est la réalité de notre monde ». Il regrette que le débat soit en France focalisé sur ces rémunérations. « Le fait que nous n'arrivions pas à nous débarrasser de cette question est un problème pour la France, pour sa capacité à s'inscrire dans la dynamique du monde ».
Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a fait savoir qu’il envisageait de légiférer si le patron de Renault ne tirait pas les conséquences de l’opposition de l’État.
Durant une audition à l’Assemblée nationale, le grand patron a défendu sa rémunération. « J'ai pris un risque personnel que j'assume », explique-t-il en faisant référence à la variation de son salaire selon ses performances. « Comme je l'ai dit, je me considère comme un joueur de football ou comme un pilote de Formule 1, il y a un marché ».
Un marché qui implique une concurrence mondiale : « Par rapport à mes pairs, je suis payé le tiers ou la moitié. Tout cela, ce sont des faits qui ne sont pas audibles, et j'en ai pleine conscience, mais c'est la réalité de notre monde ». Il regrette que le débat soit en France focalisé sur ces rémunérations. « Le fait que nous n'arrivions pas à nous débarrasser de cette question est un problème pour la France, pour sa capacité à s'inscrire dans la dynamique du monde ».
Le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, a fait savoir qu’il envisageait de légiférer si le patron de Renault ne tirait pas les conséquences de l’opposition de l’État.