Deux destins remarquables... Ellen Mac Arthur, Nadine Cotten : deux femmes, et deux parcours de « battantes ». Deux destinées, mais un même univers: celui des mers et des océans. Chacune d’elle y évolue depuis son plus jeune âge et a réussi à s'imposer dans un univers d’hommes.
L'intuition au service de l'engagement
En 2011, Ellen MacArthur déclarait à L'Express: « sur terre, l'horizon est souvent bouché. Jamais en mer. On est connecté à tous les éléments. La première fois que je l'ai vue, j'avais 4 ans. Je venais du Derbyshire, le coin le plus reculé des côtes de l'Angleterre. Nous avions navigué en famille sur un petit voilier. Je n'ai jamais oublié le sentiment de liberté que j'ai ressenti ce jour-là sur cette petite coque de 8 mètres. » À 19 ans, elle faisait le tour des Îles Britanniques en solitaire. Trois après, en 1998, elle est désignée « marin de l’année » par la prestigieuse Royal Yachting Association. En 2001, elle arrive deuxième, mais première femme, de la course Vendée Globe. En 2002, elle remporte la célèbre Route du Rhum, et en 2005 elle bat le record du tour du monde à la voile. Un palmarès prestigieux auquel pourtant elle va mettre un terme volontairement. En octobre 2009, Le Monde rapporte que « La navigatrice britannique Ellen MacArthur, 33 ans, a décidé de se retirer de la compétition pour se consacrer à la défense de l'environnement et à des oeuvres humanitaires ». Une décision prise tandis qu’elle naviguait, et constatait les dégâts engendrés par la pollution dans nos mers et océans. Elle a alors eu cette intuition qu'elle serait très utile dans une action d'engagement fort dans ce sens, et depuis, la navigatrice s’investit dans la fondation qui porte son nom. Elle sillonne le monde pour sensibiliser les gens, et surtout les jeunes, au développement durable, à l’économie circulaire et l’éco-conception. Le jour du lancement de ce nouveau challenge, elle déclarait à la presse: « c’est la chose la plus excitante que j’ai fait de ma vie ».
L'intuition au service de l'innovation
Tous les « professionnels » de la mer et le grand public connaissent les vêtements Guy Cotten, une entreprise créée en 1964 à Concarneau par Guy Cotten et son épouse. Plus de 55 ans après, la société est devenue une véritable multinationale avec des filiales aux États-Unis, au Royaume Uni, en Espagne, et compte plus 5 000 points de vente. À sa tête Nadine Bertholom-Cotten qui, depuis 2003, a pris la succession de son père. Cette chef d'entreprise a anticipé que le succès de sa société se pérenniserait grâce à l'innovation. Et depuis 2003, elle poursuit le développement de l’entreprise, grâce à sa compréhension du marché et l'effort d'innovation qui en découle, notamment dans le domaine de la sécurité des produit. En 2009, elle expliquait au magazine Armen : « Nous ne suivons pas la mode, mais nous réalisons des produits qui durent et qui sont durables. Les gens achètent du Guy Cotten parce qu’ils savent que cela va tenir dans le temps. Notre identité est fondée sur la qualité. Sinon, nous ne serions d’ailleurs sans doute plus là.”
Un flair stratégique certes hérité de son père, qui aimait à répéter: « notre bureau d’études, c’est le quai »; mais que Nadine Bertholom-Cotten reprend à son compte tout en favorisant la mise au point de nouveaux produits « basés sur des techniques et des savoir faire acquis au fil du temps » et qui permettent de garder « une longueur d’avance » précise-t-elle à Armen. Cette longueur d'avance, c'est l'intuition d'une femme qui anticipe avec succès.
Intuitives, inspirées, les femmes entreprenantes semblent adopter au moment opportun le bon positionnement, ou la bonne décision qui leur assurera le succès ou l'assurance d'aller là où leur intuition les guide. Elles prennent souvent des chemins de traverse, guidées par leur intuition, cette qualité précieuse qui leur permet de s'adapter à tout type de situation.
L'intuition au service de l'engagement
En 2011, Ellen MacArthur déclarait à L'Express: « sur terre, l'horizon est souvent bouché. Jamais en mer. On est connecté à tous les éléments. La première fois que je l'ai vue, j'avais 4 ans. Je venais du Derbyshire, le coin le plus reculé des côtes de l'Angleterre. Nous avions navigué en famille sur un petit voilier. Je n'ai jamais oublié le sentiment de liberté que j'ai ressenti ce jour-là sur cette petite coque de 8 mètres. » À 19 ans, elle faisait le tour des Îles Britanniques en solitaire. Trois après, en 1998, elle est désignée « marin de l’année » par la prestigieuse Royal Yachting Association. En 2001, elle arrive deuxième, mais première femme, de la course Vendée Globe. En 2002, elle remporte la célèbre Route du Rhum, et en 2005 elle bat le record du tour du monde à la voile. Un palmarès prestigieux auquel pourtant elle va mettre un terme volontairement. En octobre 2009, Le Monde rapporte que « La navigatrice britannique Ellen MacArthur, 33 ans, a décidé de se retirer de la compétition pour se consacrer à la défense de l'environnement et à des oeuvres humanitaires ». Une décision prise tandis qu’elle naviguait, et constatait les dégâts engendrés par la pollution dans nos mers et océans. Elle a alors eu cette intuition qu'elle serait très utile dans une action d'engagement fort dans ce sens, et depuis, la navigatrice s’investit dans la fondation qui porte son nom. Elle sillonne le monde pour sensibiliser les gens, et surtout les jeunes, au développement durable, à l’économie circulaire et l’éco-conception. Le jour du lancement de ce nouveau challenge, elle déclarait à la presse: « c’est la chose la plus excitante que j’ai fait de ma vie ».
L'intuition au service de l'innovation
Tous les « professionnels » de la mer et le grand public connaissent les vêtements Guy Cotten, une entreprise créée en 1964 à Concarneau par Guy Cotten et son épouse. Plus de 55 ans après, la société est devenue une véritable multinationale avec des filiales aux États-Unis, au Royaume Uni, en Espagne, et compte plus 5 000 points de vente. À sa tête Nadine Bertholom-Cotten qui, depuis 2003, a pris la succession de son père. Cette chef d'entreprise a anticipé que le succès de sa société se pérenniserait grâce à l'innovation. Et depuis 2003, elle poursuit le développement de l’entreprise, grâce à sa compréhension du marché et l'effort d'innovation qui en découle, notamment dans le domaine de la sécurité des produit. En 2009, elle expliquait au magazine Armen : « Nous ne suivons pas la mode, mais nous réalisons des produits qui durent et qui sont durables. Les gens achètent du Guy Cotten parce qu’ils savent que cela va tenir dans le temps. Notre identité est fondée sur la qualité. Sinon, nous ne serions d’ailleurs sans doute plus là.”
Un flair stratégique certes hérité de son père, qui aimait à répéter: « notre bureau d’études, c’est le quai »; mais que Nadine Bertholom-Cotten reprend à son compte tout en favorisant la mise au point de nouveaux produits « basés sur des techniques et des savoir faire acquis au fil du temps » et qui permettent de garder « une longueur d’avance » précise-t-elle à Armen. Cette longueur d'avance, c'est l'intuition d'une femme qui anticipe avec succès.
Intuitives, inspirées, les femmes entreprenantes semblent adopter au moment opportun le bon positionnement, ou la bonne décision qui leur assurera le succès ou l'assurance d'aller là où leur intuition les guide. Elles prennent souvent des chemins de traverse, guidées par leur intuition, cette qualité précieuse qui leur permet de s'adapter à tout type de situation.