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L'opération était dans les cartons depuis longtemps mais c'est le scandale dans lequel Mitsubishi s'est retrouvé qui aura fini par faire céder le groupe. Mitsubishi est accusé, au Japon, d'avoir falsifié les données de consommation de certains de ses modèles. Un coup dur pour la confiance des consommateurs qui tombe quelques mois seulement le scandale DieselGate.
L'action de Mitsubishi était donc au plus bas quand Carlos Ghosn et l'alliance Renault-Nissan sont arrivés : grâce à un investissement de 2,1 milliards d'euros, un montant proche de la perte nette que devrait enregistrer Mitsubishi en 2016, le groupe franco-japonais prendra 37 % du capital de Mitsubishi. Le plan a été officialisé le 20 octobre 2016 à Tokyo par les deux géants.
Surtout, le groupe en prendra la direction stratégique. Mitsubishi passe donc sous contrôle de Renault-Nissan dont elle fera partie intégrante : les synergies devraient être nombreuses autant sur le plan des réseaux de distribution que sur le plan de la production industrielle en elle-même. Il faudra toutefois attendre quelques années avant que toutes les synergies soient effectives.
Pour redresser Mitsubishi, le groupe a décidé de faire confiance à Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, qui prend la casquette de PDG du groupe. Carlos Ghosn se retrouve donc PDG des trois entreprises même si, concernant Nissan, un co-président devrait être nommé afin d'alléger la charge de travail de M. Ghosn.
Ensemble, la nouvelle alliance Renault-Nissan-Mitsubishi devrait être en mesure de dépasser les 10 millions de véhicules par an, à terme, et de menacer la suprématie de Toyota et Volkswagen sur le secteur automobile.
L'action de Mitsubishi était donc au plus bas quand Carlos Ghosn et l'alliance Renault-Nissan sont arrivés : grâce à un investissement de 2,1 milliards d'euros, un montant proche de la perte nette que devrait enregistrer Mitsubishi en 2016, le groupe franco-japonais prendra 37 % du capital de Mitsubishi. Le plan a été officialisé le 20 octobre 2016 à Tokyo par les deux géants.
Surtout, le groupe en prendra la direction stratégique. Mitsubishi passe donc sous contrôle de Renault-Nissan dont elle fera partie intégrante : les synergies devraient être nombreuses autant sur le plan des réseaux de distribution que sur le plan de la production industrielle en elle-même. Il faudra toutefois attendre quelques années avant que toutes les synergies soient effectives.
Pour redresser Mitsubishi, le groupe a décidé de faire confiance à Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, qui prend la casquette de PDG du groupe. Carlos Ghosn se retrouve donc PDG des trois entreprises même si, concernant Nissan, un co-président devrait être nommé afin d'alléger la charge de travail de M. Ghosn.
Ensemble, la nouvelle alliance Renault-Nissan-Mitsubishi devrait être en mesure de dépasser les 10 millions de véhicules par an, à terme, et de menacer la suprématie de Toyota et Volkswagen sur le secteur automobile.