La société vendue, les salariés récompensés
Ayant décidé de prendre sa retraite, Jean-Yves Glumineau, patron de l’entreprise de verrerie TIV située à Treize-Septiers, en Vendée, a vendu son entreprise. Une PME qui marche bien et compte 150 salariés, que le patron a pu céder pour une somme non communiquée. Mais, comme il l’explique à FranceInfo, il a tenu à remercier ses salariés.
« Un homme ne fait rien tout seul, et si effectivement les collaborateurs n'avaient pas relayé les projets qui m'animaient, s'ils n'avaient pas eu cette implication pour faire grandir l'entreprise, on n'en serait pas là aujourd'hui », a-t-il déclaré. Une partie des sommes perçues lors de la cession ont donc été redistribuées, en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise.
« Un homme ne fait rien tout seul, et si effectivement les collaborateurs n'avaient pas relayé les projets qui m'animaient, s'ils n'avaient pas eu cette implication pour faire grandir l'entreprise, on n'en serait pas là aujourd'hui », a-t-il déclaré. Une partie des sommes perçues lors de la cession ont donc été redistribuées, en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise.
2,6 millions d’euros pour les salariés, en guise de prime
La somme annoncée est conséquente, bien qu’elle ne soit probablement pas un record : Jean-Yves Glumineau a ainsi redistribué 2.680.000 euros à l’ensemble de ses 150 salariés, soit une prime de 18.000 euros en moyenne, a-t-il détaillé à FranceInfo. Tous les salariés, en CDD ou CDI, bénéficieront de cette prime étalée sur trois ans.
Malheureusement, des 2,6 millions d’euros, les salariés ne toucheront même pas la moitié : 60 % de la somme est captée par les impôts et charges sociales. « Les charges sont confiscatoires, c‘est dommage de vouloir récompenser ses salariés et d’être amputé d’autant d’argent à cause des charges », regrette M. Glumineau qui confie à FranceInfo vouloir désormais convaincre les pouvoirs publics qu’il est nécessaire de changer la loi.
En attendant, les salariés de l’entreprise TIV pourront faire quelques projets avec les près de 7.000 euros net en moyenne qu’ils recevront.
Malheureusement, des 2,6 millions d’euros, les salariés ne toucheront même pas la moitié : 60 % de la somme est captée par les impôts et charges sociales. « Les charges sont confiscatoires, c‘est dommage de vouloir récompenser ses salariés et d’être amputé d’autant d’argent à cause des charges », regrette M. Glumineau qui confie à FranceInfo vouloir désormais convaincre les pouvoirs publics qu’il est nécessaire de changer la loi.
En attendant, les salariés de l’entreprise TIV pourront faire quelques projets avec les près de 7.000 euros net en moyenne qu’ils recevront.