Les chances de succès d’une entreprise croissent-elles avec l’augmentation de la proportion de femmes au sein de la direction ? Pour le Dow Jones, la réponse à cette question est assurément positive. Ce sont là en effet les conclusions d’une étude publiée à l’automne 2012 examinant l’itinéraire de 20 000 start-ups américaines sur la période 1997-2011.
Les critères de succès retenus par les chercheurs du Dowjones sont simples. Toute entreprise qui est parvenue à s’introduire en bourse ou cours des quinze années étudiées, se trouve en cours d’introduction, a fait l’objet d’une valorisation puis d’une revente ou génère des profits de façon continue est ici considérée comme une réussite. Les échecs sont en revanche composés des entreprises qui demeurent détenues par des entreprises détenues par des privés et ne rentrant dans aucune catégorie précédemment citée, des entreprises qui ont fait faillite ou encore de celles qui n’ont pas réussi à se valoriser au-dessus de la valeur de leur capitalisation.
À l’heure où la question de la parité gagne en légitimité et en publicité dans les conseils de direction, cette étude avance des conclusions parlantes. D’après ses rédacteurs en effet, la proportion médiane de femmes dirigeantes dans les entreprises à succès s’élève à 7,1 % contre seulement 3,1 % dans celle qui a connu l’échec. La tendance qui veut que la féminisation des équipes de décideurs participe de la réussite des entreprises est notamment confirmée aux plus hauts niveaux : d’après l’étude en effet, lorsque la proportion de femmes augmente de 10 % sur les plus postes de la hiérarchie, les chances de succès augmentent à leur tour de 6 %.
Ces chiffres signifient-ils pour autant que les femmes sont plus efficaces que les hommes à la tête des entreprises ? Il est difficile de tirer une telle conclusion à la seule lecture des résultats de cette étude, car plus que la présence des femmes, c’est la diversité dans la représentation des sexes au sein des instances de direction qui est prise en compte ici. À ceux qui en doutaient encore, cette étude démontre que les professionnels de sexe féminin sont un réservoir de talent au moins aussi indispensable que les hommes.
Les critères de succès retenus par les chercheurs du Dowjones sont simples. Toute entreprise qui est parvenue à s’introduire en bourse ou cours des quinze années étudiées, se trouve en cours d’introduction, a fait l’objet d’une valorisation puis d’une revente ou génère des profits de façon continue est ici considérée comme une réussite. Les échecs sont en revanche composés des entreprises qui demeurent détenues par des entreprises détenues par des privés et ne rentrant dans aucune catégorie précédemment citée, des entreprises qui ont fait faillite ou encore de celles qui n’ont pas réussi à se valoriser au-dessus de la valeur de leur capitalisation.
À l’heure où la question de la parité gagne en légitimité et en publicité dans les conseils de direction, cette étude avance des conclusions parlantes. D’après ses rédacteurs en effet, la proportion médiane de femmes dirigeantes dans les entreprises à succès s’élève à 7,1 % contre seulement 3,1 % dans celle qui a connu l’échec. La tendance qui veut que la féminisation des équipes de décideurs participe de la réussite des entreprises est notamment confirmée aux plus hauts niveaux : d’après l’étude en effet, lorsque la proportion de femmes augmente de 10 % sur les plus postes de la hiérarchie, les chances de succès augmentent à leur tour de 6 %.
Ces chiffres signifient-ils pour autant que les femmes sont plus efficaces que les hommes à la tête des entreprises ? Il est difficile de tirer une telle conclusion à la seule lecture des résultats de cette étude, car plus que la présence des femmes, c’est la diversité dans la représentation des sexes au sein des instances de direction qui est prise en compte ici. À ceux qui en doutaient encore, cette étude démontre que les professionnels de sexe féminin sont un réservoir de talent au moins aussi indispensable que les hommes.