L'arme antichômage par excellence, la garantie d'un emploi. Voici comment le gouvernement et le Medef présentent l'apprentissage. En France, 80 % des jeunes issus de cette filière décrochent un premier emploi à l'issue de leurs années de formation. Pourtant les candidats sont de moins en moins nombreux. En Suisse, en Allemagne et en Autriche, l'apprentissage maintient les taux de chômage à leur niveau le plus bas. Pourtant en France, il continue d'augmenter. Mais où est le problème ?
Pour prendre le sujet à bras le corps, François Hollande a déclaré, en juin dernier, à l'issue de la grande conférence sociale, vouloir faire passer le nombre d'apprentis de 440 000 à 500 000 en 2017. Plusieurs réformes entreront en jeu pour faciliter cela. Des dispositions fiscales intégrées au projet de loi de Finances rectificatif, et des mesures techniques au projet de loi réformant la formation professionnelle.
Pourtant, le principal frein au développement de l'apprentissage reste psychologique et culturel. Une contradiction totale avec le système éducatif français qui privilégiait jusqu'alors l'élitisme des longues études en université ou en écoles privées. Nombre de parents et de conseillers d'orientation l'assimilent encore à une voie de garage.
Si certains enfants choisissaient malgré tout cette voie, il reste de nombreuses étapes difficiles à franchir ! Tout d'abord trouver un employeur qui sont parfois réticents, surtout sur le plan financier, à former et payer un apprenti. Et puis quand cela sera fait, il ne faut pas oublier qu'une entreprise est soumise à certaines difficultés, surtout en ce moment, et que ses apprentis subissent le même sort que les salariés en cas de coup dur…
Reste que certains employeurs voient aussi leurs apprentis comme de la main d'oeuvre à bas coût. Là aussi la mentalité doit changer. Et si l'on rajoute le fait que les apprentis restent un poids principal en terme d'horaires, de disponibilité, pour les employeurs, on arrive à une situation inextricable qui ne peut changer que par l'évolution des mentalités. D'autant plus que le système fonctionne ailleurs…
Pour prendre le sujet à bras le corps, François Hollande a déclaré, en juin dernier, à l'issue de la grande conférence sociale, vouloir faire passer le nombre d'apprentis de 440 000 à 500 000 en 2017. Plusieurs réformes entreront en jeu pour faciliter cela. Des dispositions fiscales intégrées au projet de loi de Finances rectificatif, et des mesures techniques au projet de loi réformant la formation professionnelle.
Pourtant, le principal frein au développement de l'apprentissage reste psychologique et culturel. Une contradiction totale avec le système éducatif français qui privilégiait jusqu'alors l'élitisme des longues études en université ou en écoles privées. Nombre de parents et de conseillers d'orientation l'assimilent encore à une voie de garage.
Si certains enfants choisissaient malgré tout cette voie, il reste de nombreuses étapes difficiles à franchir ! Tout d'abord trouver un employeur qui sont parfois réticents, surtout sur le plan financier, à former et payer un apprenti. Et puis quand cela sera fait, il ne faut pas oublier qu'une entreprise est soumise à certaines difficultés, surtout en ce moment, et que ses apprentis subissent le même sort que les salariés en cas de coup dur…
Reste que certains employeurs voient aussi leurs apprentis comme de la main d'oeuvre à bas coût. Là aussi la mentalité doit changer. Et si l'on rajoute le fait que les apprentis restent un poids principal en terme d'horaires, de disponibilité, pour les employeurs, on arrive à une situation inextricable qui ne peut changer que par l'évolution des mentalités. D'autant plus que le système fonctionne ailleurs…