Ce que les VTC craignent est l’entrée en vigueur de la loi Grandguillaume le 30 décembre 2017 : cette loi implique que les chauffeurs relevant du statut de LOTI ne pourront plus être chauffeurs de VTC. Les chauffeurs salariés sous le statut de LOTI sont en effet cantonnés au transport collectif.
Selon les plateformes de VTC en France il y aurait près de 10 000 chauffeurs LOTI qui exercent également le métier de VTC. Dès le 30 décembre 2017 ils ne le pourront plus ce qui, selon ces plateformes, causera des problèmes pour les clients : plus de temps d’attente et bien évidemment des prix plus élevés lors des pics de demande, une pratique régulièrement décriée, notamment en période de crise. Mais les VTC ont le droit d’augmenter les prix lorsque la demande est très importante puisque leurs prix ne sont pas fixés par la loi comme le sont ceux des taxis.
Pour le gouvernement les VTC ont raison mais tort à la fois : s’il est vrai que plusieurs milliers de chauffeurs LOTI ne pourront plus exercer le métier de VTC, les plateformes oublient que des mesures ont été mises en place. Ainsi, le gouvernement rappelle que 5 000 chauffeurs LOTI recevront l’agrément pour être VTC par simple équivalence (2 ans d’exercice du métier de VTC suffisent).
De même, près de 2 000 chauffeurs devraient passer l’examen de VTC en 2018. Au final, donc, le nombre réel de chauffeurs LOTI qui ne pourront plus exercer le métier de VTC ne serait que de 3 000.
Les plateformes de VTC devraient rencontrer la ministre des Transports Elisabeth Borne vendredi 8 décembre 2017. Outre cette question de l’entrée en vigueur de la loi Grandguillaume, les plateformes aimeraient revoir l’examen pour devenir chauffeur de VTC considéré comme trop difficile avec un taux de réussite final de seulement 20 %
Selon les plateformes de VTC en France il y aurait près de 10 000 chauffeurs LOTI qui exercent également le métier de VTC. Dès le 30 décembre 2017 ils ne le pourront plus ce qui, selon ces plateformes, causera des problèmes pour les clients : plus de temps d’attente et bien évidemment des prix plus élevés lors des pics de demande, une pratique régulièrement décriée, notamment en période de crise. Mais les VTC ont le droit d’augmenter les prix lorsque la demande est très importante puisque leurs prix ne sont pas fixés par la loi comme le sont ceux des taxis.
Pour le gouvernement les VTC ont raison mais tort à la fois : s’il est vrai que plusieurs milliers de chauffeurs LOTI ne pourront plus exercer le métier de VTC, les plateformes oublient que des mesures ont été mises en place. Ainsi, le gouvernement rappelle que 5 000 chauffeurs LOTI recevront l’agrément pour être VTC par simple équivalence (2 ans d’exercice du métier de VTC suffisent).
De même, près de 2 000 chauffeurs devraient passer l’examen de VTC en 2018. Au final, donc, le nombre réel de chauffeurs LOTI qui ne pourront plus exercer le métier de VTC ne serait que de 3 000.
Les plateformes de VTC devraient rencontrer la ministre des Transports Elisabeth Borne vendredi 8 décembre 2017. Outre cette question de l’entrée en vigueur de la loi Grandguillaume, les plateformes aimeraient revoir l’examen pour devenir chauffeur de VTC considéré comme trop difficile avec un taux de réussite final de seulement 20 %