Mettre en place un suivi des carrières
Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face au télétravail. Les femmes sont plus demandeuses de télétravail que les hommes, mais paradoxalement elles rencontrent plus de difficultés à obtenir du télétravail. Et quand elles l’obtiennent, les femmes disposent généralement de moins de marge de manœuvre dans la sphère familiale, la répartition genrée des charges domestiques et familiales leur étant défavorable. Cela complique évidemment la réalisation du travail à la maison. Enfin, pèse plus souvent sur les femmes que sur les hommes le soupçon que le télétravail leur permettrait de moins travailler pour se consacrer aux activités familiales, fait savoir le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) dans un rapport sur le sujet.
Tout d’abord, afin de se rapprocher autant que possible de l’égalité des hommes et des femmes au travail, le HCE recommande aux entreprises de mettre en place un suivi des carrières. Ce suivi pourra porter notamment sur l’évolution de la rémunération, les promotions ou encore sur l’accès à la formation. Il pourra s’effectuer en lien avec l’entretien annuel.
Tout d’abord, afin de se rapprocher autant que possible de l’égalité des hommes et des femmes au travail, le HCE recommande aux entreprises de mettre en place un suivi des carrières. Ce suivi pourra porter notamment sur l’évolution de la rémunération, les promotions ou encore sur l’accès à la formation. Il pourra s’effectuer en lien avec l’entretien annuel.
Prendre en compte les aidants familiaux, qui sont généralement des femmes
Le HCE recommande aussi que les accords télétravail (ou, à défaut, les chartes relatives au télétravail) prennent en compte les situations spécifiques des salariés confrontés à des circonstances particulières de vulnérabilité afin de leur permettre un accès adapté au télétravail. Il s’agit notamment de la situation des personnes en situation de handicap, des femmes enceintes ou encore des salariés aidants familiaux (ces derniers étant le plus souvent des femmes). Les personnes atteintes d’une maladie chronique évolutive peuvent également être les bénéficiaires de telles mesures.
Le Haut conseil rappelle aussi aux employeurs que le télétravail est susceptible d’exposer les salariés, et en particulier les femmes, à des situations de violence au travail du fait du genre. L’éloignement physique peut en effet engendrer un sentiment d’impunité de la part des auteurs de ces violences et favoriser en particulier des situations de cyberharcèlement. En la matière, le HCE recommande la formation des managers sur ces sujets et la création de référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Les salariés doivent par ailleurs être sensibilisés, et des procédures d’alerte et d’enquête adaptées mises en place.
Le Haut conseil rappelle aussi aux employeurs que le télétravail est susceptible d’exposer les salariés, et en particulier les femmes, à des situations de violence au travail du fait du genre. L’éloignement physique peut en effet engendrer un sentiment d’impunité de la part des auteurs de ces violences et favoriser en particulier des situations de cyberharcèlement. En la matière, le HCE recommande la formation des managers sur ces sujets et la création de référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Les salariés doivent par ailleurs être sensibilisés, et des procédures d’alerte et d’enquête adaptées mises en place.