Chômage du dirigeant suite au dépôt de bilan : les petites entreprises sont particulièrement impactées
Le premier semestre 2024 a été particulièrement difficile pour les chefs d’entreprise en France, avec un total de 29.958 pertes d’emploi suite à un dépôt de bilan, soit une augmentation de 18,4% par rapport au premier semestre 2023, apprend-on de la dernière édition de l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs établi par le cabinet Altares et l’association GSC. Les petites structures, celles employant moins de cinq salariés, ont été les plus impactées, représentant près de 90% des pertes d’emploi. Cette situation s’explique par des structures financières souvent insuffisantes pour affronter les défis actuels : charges salariales importantes, difficultés à rivaliser pour les appels d’offres et obstacles à financer leur développement. Les PME comptant entre 6 et 9 salariés ont également connu une hausse significative des pertes d’emploi (+40,2%), témoignant de leur vulnérabilité croissante.
L’âge médian des entrepreneurs touchés par ces pertes d’emploi est de 45,8 ans. Les dirigeants âgés de 40 à 50 ans sont particulièrement concernés, avec 8.146 pertes d’emploi, tandis que près d’un tiers des chefs d’entreprise concernés ont dépassé l’âge de 51 ans. À l’inverse, les jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans semblent mieux résister, avec seulement 704 cas de cessation d’activité. Ces données mettent en lumière la pression qui pèse sur les dirigeants en milieu de carrière, souvent confrontés à des décisions stratégiques cruciales pour leur entreprise.
L’âge médian des entrepreneurs touchés par ces pertes d’emploi est de 45,8 ans. Les dirigeants âgés de 40 à 50 ans sont particulièrement concernés, avec 8.146 pertes d’emploi, tandis que près d’un tiers des chefs d’entreprise concernés ont dépassé l’âge de 51 ans. À l’inverse, les jeunes entrepreneurs de moins de 26 ans semblent mieux résister, avec seulement 704 cas de cessation d’activité. Ces données mettent en lumière la pression qui pèse sur les dirigeants en milieu de carrière, souvent confrontés à des décisions stratégiques cruciales pour leur entreprise.
Le chômage de dirigeants est particulièrement pesant dans l’immobilier et le commerce
Le secteur de la construction est l’un des plus touchés, 7.669 chefs d’entreprise ayant perdu leur emploi au premier semestre 2024, soit une augmentation de 34,2%. La crise immobilière a particulièrement frappé les entrepreneurs de travaux en maçonnerie générale et gros œuvre, qui représentent plus d’un quart des pertes d’emploi dans ce secteur (1.615). Les agences immobilières ont enregistré une envolée de 66,4% des pertes d’emploi, tandis que la construction de maisons individuelles a vu une augmentation de 40,7%. Ces chiffres témoignent d’une crise profonde qui secoue toute la filière construction.
Le secteur du commerce, malgré quelques signaux encourageants dans certaines activités BtoC, reste en difficulté avec 6.456 chefs d’entreprise sans emploi (+15%). Le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boisson a également souffert, avec 3.734 pertes d’emploi, dont une part importante dans la restauration rapide. Bien que cette augmentation (+7,6%) soit inférieure à la moyenne nationale (+19,3%), elle indique des tensions persistantes. Enfin, le transport et la logistique ont enregistré une hausse de 30,5% des pertes d’emploi, marquant une dégradation significative dans un secteur clé de l’économie.
Le secteur du commerce, malgré quelques signaux encourageants dans certaines activités BtoC, reste en difficulté avec 6.456 chefs d’entreprise sans emploi (+15%). Le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boisson a également souffert, avec 3.734 pertes d’emploi, dont une part importante dans la restauration rapide. Bien que cette augmentation (+7,6%) soit inférieure à la moyenne nationale (+19,3%), elle indique des tensions persistantes. Enfin, le transport et la logistique ont enregistré une hausse de 30,5% des pertes d’emploi, marquant une dégradation significative dans un secteur clé de l’économie.