Le bruit au travail, une plaie qui coûte cher

Ce bruit peut être celui du chantier de la rue à côté de l’entreprise, mais c’est aussi les sonneries téléphoniques incessantes, les conversations a voix haute entre collègues, … Un brouhaha qui peut peser à la longue, encore plus qu’avant puisque selon ce sondage, la moitié des actifs estime être plus exposé au bruit qu’il y a vingt ans.

C’est la concentration qui pâtit le plus du bruit sur le lieu de travail. 31% des personnes interrogées indiquent en effet qu’il est la première cause des troubles de leur concentration. Le stress et le manque de patience suivent avec respectivement 29% et 27%. Et cela pourrait être bien pire si tous les actifs pouvaient identifier où se trouve le problème : se rendre compte que l’on travaille dans un environnement bruyant n’est pas forcément évident.

Le bruit au travail a également des conséquences une fois de retour à la maison. 28% des personnes interrogées se disent ainsi intolérantes au bruit dans leur domicile. Ils sont également 26% à se plaindre d’une plus grande fatigue, et 22% à souffrir de troubles du sommeil. Le bruit coûte cher à la société dans son ensemble : d’après le Conseil national du bruit et l’Ademe (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), la facture des nuisances sonores en milieu professionnel représente 19,2 milliards d’euros par an.