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La prise en compte par l’employeur de la santé mentale, un facteur déterminant aux yeux de 9 salariés sur 10



Vendredi 4 Octobre 2024 - 15:56

Alors que la Journée mondiale de la santé mentale approche (elle est célébrée chaque année le 10 octobre), le groupe Randstad, spécialisé dans le recrutement et la gestion des ressources humaines, rappelle que 91% des salariés français considèrent l’attention portée à la santé mentale comme un facteur important dans le choix d’un employeur.


6 salariés sur 10 estiment que leur employeur a une responsabilité dans la préservation de leur santé mentale

L’attention accordée par l’employeur à la santé mentale de ses salariés est un sujet jugé de haute importance par ces derniers. En atteste la dernière édition de l’étude « Workmonitor » du groupe Randstad, spécialisé dans le recrutement et la gestion des ressources humaines. Dans l’édition 2024, on lit en effet que 91% des salariés français considèrent l’attention portée à la santé mentale comme un facteur important dans le choix d’un employeur. Un fait qu’il est important de rappeler à l’approche de la Journée mondiale de la santé mentale, le 10 octobre. Dans la même veine, 6 salariés sur 10 estiment que leur employeur a une responsabilité dans la préservation de leur santé mentale, et 8 salariés sur 10 (83%) considèrent le soutien à la santé mentale et les jours de congés comme des facteurs importants dans le choix d’un emploi.

Interrogés sur les trois facteurs les plus importants dans le cadre de leur emploi actuel ou de leurs futurs emplois potentiels, les salariés mentionnent d’ailleurs l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée en premier (et 95% des répondants en tout le mentionnent). Ce facteur arrive même devant la rémunération (citée par 92% des répondants) et la protection de la santé mentale (citée par 91%).

Pour autant, les salariés ne font pas peser toute la responsabilité de la réalisation de ces ambitions sur les employeurs. S’ils estiment que les entreprises devraient prendre l’initiative d’améliorer l’équité, la diversité et leur empreinte environnementale, près de la moitié des salariés (47%) conviennent que prendre soin de leur santé mentale ou renforcer leur motivation au travail leur incombe directement (contre 20% qui considèrent que c’est la responsabilité de l’employeur).

Deux tiers des cadres font part d’une difficulté à couper ou d’un épuisement professionnel

La santé mentale est un sujet important pour les cadres également. En 2024, une majorité de cadres ont ressenti les effets du travail sur leur santé mentale. Tous les indicateurs sont unanimes : la santé au travail se dégrade. Stress intense, difficulté à couper, épuisement professionnel et perte de sens concernent plus de deux tiers des cadres, et 20% affirment même être souvent dans l’une de ces situations.

Si les 55-65 ans semblent être globalement épargnés par ce mal-être général, les 35-44 ans sont, au contraire, la tranche d’âge qui ressent le plus le stress. Ainsi, près des trois quarts des 35-44 ans éprouvent parfois un stress intense. L’étude « Cadromètre 2024 » de Randstad nous apprend par ailleurs que 74% des cadres se sentent sur-sollicités.


Anton Kunin







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