Bien qu’interdite, la discrimination a la vie dure
Les discriminations sur le lieu de travail n'ont pas disparu, loin de là. À la question de savoir s’ils estiment avoir été, ne serait-ce qu’une fois, victimes de discrimination au travail, 32% des salariés français répondent par l’affirmative, apprend-on d’un sondage IFOP pour Makemycv.fr. De quoi parle-t-on, au juste ? Pour rappel, l’article 225-1 du code pénal prohibe toute discrimination basée sur les 20 critères suivants : sexe, origine, situation de famille, apparence physique, patronyme, grossesse, état de santé, caractéristiques génétiques, handicap, orientation sexuelle, moeurs, âge, activités syndicales, convictions religieuses, opinions politiques, appartenance ou non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race, une identité sexuelle, un lieu de résidence.
Ce sondage nous apprend que les groupes qui estiment subir le plus souvent des discriminations sont les homosexuels (21% estiment en avoir déjà été victimes dans différentes situations liées à leurs activités professionnelles), les personnes handicapées (38%, ils éprouvent le plus souvent des difficultés dans l’évolution de leur carrière) et les musulmans (40%, ils estiment être le plus souvent discriminés à l’heure d’obtenir une augmentation).
Ce sondage nous apprend que les groupes qui estiment subir le plus souvent des discriminations sont les homosexuels (21% estiment en avoir déjà été victimes dans différentes situations liées à leurs activités professionnelles), les personnes handicapées (38%, ils éprouvent le plus souvent des difficultés dans l’évolution de leur carrière) et les musulmans (40%, ils estiment être le plus souvent discriminés à l’heure d’obtenir une augmentation).
Les Arabes, les Africains, les femmes, les provinciaux et les obèses s’estiment les plus discriminés au travail
Ce sondage nous apprend que 30% des personnes non-blanches ont entendu à leur encontre des propos insultants ou humiliants du fait de leurs origines, et 18% des femmes ont fait la même expérience tout simplement parce qu’elles étaient femmes. De plus, 9% des femmes ont subi au cours de leur carrière des propos inappropriés alors qu’elles étaient enceintes.
L’accent est également un facteur de moquerie ou d’humiliation puisqu’un tiers des salariés (33%) dont l’accent est très marqué, rapportent avoir été discriminés. La silhouette, la coiffure ou encore la manière de s’habiller sont également des sujets propices aux remarques désobligeantes puisqu’1 salarié sur 6 y a été confronté au travail. Les personnes obèses souffrent encore plus puisque 30% des personnes se définissant comme obèses indiquent avoir été victimes de discriminations.
L’accent est également un facteur de moquerie ou d’humiliation puisqu’un tiers des salariés (33%) dont l’accent est très marqué, rapportent avoir été discriminés. La silhouette, la coiffure ou encore la manière de s’habiller sont également des sujets propices aux remarques désobligeantes puisqu’1 salarié sur 6 y a été confronté au travail. Les personnes obèses souffrent encore plus puisque 30% des personnes se définissant comme obèses indiquent avoir été victimes de discriminations.